Avec 2,4 % en vie et 1,1 % en non-vie, l’assurance africaine reste bien en deçà des standards mondiaux, et des millions restent sans protection face aux chocs climatiques, sanitaires et économiques. Dans l’agriculture, moins de 3 % des petits exploitants sont couverts, tandis que les ménages comptent encore sur les tontines comme filet de sécurité. Alors que plus des deux tiers des PDG interrogés par ContinentalRe affirment que les taux de pénétration ne sont pas leur priorité, comment les superviseurs peuvent-ils digitaliser l’accès et connecter les pratiques informelles aux marchés formels ? Quel plan coordonné permettra enfin une assurance inclusive et résiliente à grande échelle ?
Points clés :
- Comment la collaboration entre États et superviseurs peut-elle transformer la couverture de l’agriculture et du secteur informel en opportunité rentable pour le secteur privé ?
- Quels leviers réglementaires (obligations, souscription digitale, subventions de primes) peuvent permettre de démultiplier l’assurance agricole et micro-assurance ?
- Confiance, ancrage local et supervision réglementaire : le trio magique pour intégrer les structures informelles dans les systèmes formels?