Les fintechs, les banques commerciales et les assureurs déploient de plus en plus l’IA et l’apprentissage automatique pour analyser les données mobiles et web de la nouvelle génération afin d’étendre le crédit aux particuliers et aux petites entreprises qui n’ont pas d’empreinte financière. Mais des inquiétudes subsistent quant à la fiabilité des indicateurs utilisés et à la confidentialité des données des clients, d’autant plus que les lois sur la protection des données en sont encore à leurs balbutiements dans la plupart des pays. Un panel composé de fintechs, de banques et de régulateurs évalue si les tests de personnalité, les comportements liés aux portefeuilles mobiles et les connexions sur les réseaux sociaux peuvent véritablement remplacer les scores des agences d’évaluation du crédit lorsque les antécédents de crédit sont limités.

Points clés

Fiabilité : quelles nouvelles mesures basées sur les comportements mobiles et web sont les plus prometteuses pour déterminer la solvabilité et le risque de défaut ?
Comment les régulateurs africains devraient-ils s’adapter pour protéger la confidentialité et la sécurité des données ?
Quelles mesures les institutions financières traditionnelles devraient-elles prendre pour intégrer les systèmes alternatifs d’évaluation de la solvabilité ?