Alors que la quête de souveraineté financière s’intensifie, certains États africains envisagent de confier leurs réserves de change à des banques commerciales panafricaines (plutôt qu’à des institutions internationales) et de responsabiliser les banques locales dans la couverture du risque de change. Ces mesures visent à réduire la dépendance aux infrastructures financières offshore et à rapatrier des réserves jusqu’ici investies majoritairement en obligations américaines, européennes ou chez des banques étrangères. Mais les banques nationales respectent-elles suffisamment les normes de solvabilité, de compensation et de gouvernance requis pour garantir la sécurisation de ces actifs souverains ? Le rapatriement des réserves est-il une opportunité stratégique ou pari risqué ?

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