Les entreprises familiales (FOBs) constituent 70 % du secteur privé africain mais leur développement est fortement freiné par un accès difficile aux financements à long terme. Des IPO comme celles de Boxer (471 M $ levés) , la récente introduction en bourse de Shri Krishana Overseas Ltd sur le Nairobi Securities Exchange, et de WeBuyCars (441 M $) démontrent le potentiel des marchés de capitaux pour les entreprises familiales. Tout comme l’introduction à Casablanca de TGCC, Akdital ou Vicenne. Pour autant, la crainte de perte de contrôle, l’incertitude sur la valorisation et le manque d’accompagnement des familles dirigeantes freinent toujours les introductions dans de nombreuses régions, comme en Afrique de l’Ouest francophone. Comment les bourses peuvent-elles devenir de véritables partenaires en proposant des structures de cotation idoines, des outils de gouvernance adaptés aux réalités africaines et des cotations transfrontalières via l’AELP ?
Points clés :
- Comment permettre aux entreprises familiales africaines d’accéder aux marchés publics tout en conservant leur contrôle stratégique et leur pouvoir de décision sur le long terme ?
- De quelle manière la cotation peut-elle devenir un levier de succession intergénérationnelle, de gouvernance et de professionnalisation des entreprises familiales ?
- Quels dispositifs et innovations les bourses africaines doivent-elles mettre en place pour soutenir l’expansion régionale des FOBs et attirer un capital patient de long terme ?