Banques, assurances et gestionnaires d’actifs africains redoutent que les États ne les obligent à investir massivement dans la dette souveraine – au détriment du financement du secteur privé – alors que les gouvernements sont en grande difficulté : en 2024, le service de la dette a accaparé jusqu’à 50 % de leurs recettes publiques. Considérés jusqu’ici comme des valeurs sûres, les titres publics pourraient, dans ce contexte, enfermer ces acteurs dans ce que les universitaires appellent une « étreinte mortelle » avec l’État, les rendant vulnérables aux crises de change et aux restructurations de dette (comme récemment au Ghana). Comment le secteur financier peut-il atténuer ces risques ? Quelles mesures et quels outils sont nécessaires pour favoriser la diversification, du financement souverain vers les investissements privés ?

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