Les marchés secondaires de créances douteuses (NPL) peuvent apporter un souffle d’air frais aux banques africaines confrontées à des ratios préoccupants — près de 16 % au Kenya et dans la CEMAC, et autour de 9 % dans l’UEMOA. En cédant ces actifs en souffrance à des investisseurs privés, comme cela a été fait en Europe après la crise de 2008, les banques pourraient réduire leur exposition. Mais pour attirer ces acheteurs, la mise en place de cadres réglementaires appropriés, la réduction des écarts de valorisation et l’amélioration de la transparence des données sont impératifs. Cette table ronde réunira régulateurs, investisseurs spécialisés et banques commerciales pour définir les conditions d’un marché NPL africain dynamique. 

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