La Zlecaf, PAPSS et l’AELP promettent une meilleure connectivité financière. Toutefois, le Baromètre Deloitte‑AFIS révèle que la majorité des acteurs anticipent un impact « limité » de ces initiatives phares d’intégration africaine, en raison notamment de la fragmentation réglementaire, des disparités en matière d’infrastructures numériques ou de la réticence à utiliser des monnaies locales volatiles sans couverture. À l’aube du lancement d’un ‘African Currency Marketplace’, de la carte PAPSS et de la mise en oeuvre de l’AELP dans les places boursières, quelle coordination réglementaire pourrait catalyser une adoption massive de ces plateformes par les institutions financières africaines ?
Points clés :
- Quelles actions supplémentaires l’AfCFTA peut-elle entreprendre pour harmoniser les cadres réglementaires et encourager les banques ainsi que les acteurs des marchés de capitaux à exploiter pleinement l’AELP et le PAPSS pour le trading transfrontalier ?
- Dépendance au dollar : quel est le volume réel des transactions échangées via PAPSS et AELP, et les institutions financières sont-elles vraiment prêtes à utiliser les monnaies locales ?
- Comment l’AfCFTA, le PAPSS et l’AELP peuvent-ils collaborer pour développer des outils efficaces de gestion de la volatilité des changes et instaurer la confiance dans les règlements en monnaies locales ?