L’Afrique fait face aux coûts d’emprunt et de remboursement de la dette publique extérieure les plus élevés au monde, le service de la dette s’élevant à 163 milliards $ cette année. Selon plusieurs experts, ceci est en partie dû à une perception du risque de crédit injustement amplifiée et des règles bancaires internationales inadaptées. En même temps, les mécanismes de restructuration comme le Cadre commun du G20 se révèlent inefficaces, comme le montrent les exemples du Ghana, de la Zambie et de l’Éthiopie. Alors que l’Union Africaine plaide pour davantage de financements concessionnels des banques multilatérales, comment créanciers et débiteurs peuvent-ils collaborer pour endiguer la vague de défauts de paiement ?
Points clés :
- Club de Paris et Cadre commun du G20 : quelles réformes pour rendre les mécanismes de restructuration plus justes ?
- Droits de tirage spéciaux, augmentation de capital, prêts en monnaie locale, soutien en liquidités : quelles contributions du FMI et des banques multilatérales pour des financements plus avantageux ?
- Agence de notation panafricaine, réformes des big 3 : comment corriger la prime de risque Africaine ?