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Programme 2025

AFIS 2025

  • Cérémonie d’ouverture
    Intervenant

    Nadia FETTAH

    Ministre de l'Economie et des Finances, Royaume du Maroc
  • Panel d’ouverture | Nouvelle architecture mondiale : où l’Afrique peut-elle se tourner pour obtenir les financements dont elle a besoin ?

    « La dépendance extérieure n’est pas une stratégie de développement efficace », avertit la Banque africaine de développement dans ses perspectives économiques 2025. Malgré une hausse de 75 % des investissements directs étrangers l’an dernier, le contexte mondial actuel assombrit les perspectives. Pour bâtir sa souveraineté financière, l’Afrique doit se tourner vers les milliers de milliards de capitaux locaux encore sous-utilisés, tout en créant des instruments hybrides innovants et en intégrant les 1,55 milliard d’Africains aux marchés de capitaux. Comment un continent encore fortement endetté peut-il renforcer sa souveraineté financière et financer son développement, notamment les MPME, les infrastructures énergétiques vitales et l’innovation numérique ?

    Points clés : 

    • Capital institutionnel : comment convaincre fonds pension et fonds souverains à soutenir la croissance des économies locales ?
    • Comment le secteur financier peut-il renforcer les champions privés dans les secteurs aujourd’hui dominés par des acteurs internationaux ?
    • Dans quels domaines les plateformes numériques et les technologies financières peuvent-elles avoir le plus grand impact pour canaliser l’épargne nationale vers des investissements productifs ?
    Modérateur

    Manal BERNOUSSI

    Fondatrice & Directrice Générale, Leaders on Purpose
    Intervenant

    Nadia FETTAH

    Ministre de l'Economie et des Finances, Royaume du Maroc
  • Panel | Financement du commerce africain : les banques africaines peuvent-elles tenir les rênes ?

    Les banques panafricaines pourraient s’imposer comme principales correspondantes bancaires pour le commerce intra-africain et les exportations vers le continent, aujourd’hui dominés par les acteurs internationaux. Mais elles sont pénalisées par l’insuffisance de leurs réserves de change et la faiblesse de leurs notations de crédit, ainsi qu’une perception du risque défavorable. De leur côté, bien que les banques locales pénètrent les centres financiers mondiaux et comblent les vides laissés par le retrait de banques internationales, sont-elles en mesure de jouer un rôle plus important dans le financement du commerce sans dépendre excessivement des IFD ? Quelles leçons peuvent-elles tirer des banques des marchés émergents asiatiques ?

    Points clés : 

    • Confiance et gouvernance : quels freins les banques africaines doivent-elles lever pour devenir des correspondants de référence pour les exportateurs mondiaux ?
    • Finance intégrée et offres numériques innovantes : quelles solutions pour faire des banques locales des acteurs de premier plan ?
    • Comment surmonter les lacunes en matière de garanties des PME et de données de crédit pour permettre aux banques africaines de dominer le financement du commerce transfrontalier ?
    Intervenant

    Rabah RAHMANI

    Directeur Général, Zenith Bank France
  • Strategic Roundtable | Microfinance : Sortir des modèles fondés sur l’endettement

    Les institutions de microfinance (IMF) font face à un cadre réglementaire fragmenté en Afrique : certaines ont la possibilité de mobiliser de l’épargne, d’autres doivent se limiter à l’octroi de crédit. Dans les marchés axés uniquement sur le crédit, elles doivent recourir à des financements alternatifs — prêts, obligations ou titrisation — pour soutenir leur croissance, soulevant des questions de pérennité. Même lorsque l’épargne est autorisée, de nombreuses IMF restent fortement dépendantes de l’endettement, avec des ratios épargne/crédit souvent inférieurs à 50 %. Cette table ronde réunit IMF, institutions de financement du développement et régulateurs pour comprendre comment favoriser une approche plus équilibrée et pérenne.

    Points clés :

    • Quels cadres de protection des consommateurs pour renforcer la confiance, mobiliser l’épargne et réduire la dépendance à la dette ?
    • Comment développer l’épargne à grande échelle en digitalisant ?
    • Dans quelle mesure les réformes réglementaires peuvent-elles ouvrir la voie à une “épargne en toute sécurité” ?
    Intervenant

    Mona ZULFICAR

    Presidente & Fondatrice , Al Tadamun Microfinance Foundation
  • Strategic Roundtable | Capital-investissement : Comment préparer les sorties de private equity via les marchés de capitaux

    En 2024, moins de 10 % des sorties de fonds de private equity en Afrique sont passées par des IPO,. Alors que les cessions industrielles et secondaires restant dominantes. Ce, cette faiblesse déficit pèse sur le développement des marchés boursiers. Un frein souvent négligé : lSi les entreprises en portefeuille ne sont pas toujours préparées à une cotation (gouvernance, reporting, transparence). Pourtant, certains investisseurs comme Mediterrania Capital Partners ont structuré des IPO réussies en intégrant très tôt une logique de « listing-readiness ». Cette table ronde réunit investisseurs et régulateurs pour explorer les solutions concrètes afin de faire des IPO une option réaliste et scalable en Afrique.

    Points clés :

    • Gouvernance, audit, transparence, engagement investisseur : Quels processus de préparation à la cotation les fonds doivent-ils intégrer dès l’investissement ?
    • Comment les Bourses africaines peuvent-elles proposer des voies de sortie sur mesure : IPO progressives, segments mid-cap, régimes allégés de divulgation ?
    • Quels outils collaboratifs (diagnostic précoce, dialogues GP-Bourse, partenariats marchés de capitaux) pour accélérer l’adoption des IPO ?
    Modérateur

    Damien JACQUART

    Leader Financial Advisory, Afrique francophone, Deloitte
    Intervenant

    Nasser SEDDIQI

    Directeur du Pôle Métier - Gestion d’actifs, Émetteurs, Marchés, AMMC
    Intervenant

    Vasco JANUÁRIO

    Directeur Executive , Comissão do Mercado de Capitais (CMC) - Angola
  • Panel des superviseurs d’assurances | Comment dépasser un taux de pénétration inférieur à 3 % ?

    Avec 2,4 % en vie et 1,1 % en non-vie, l’assurance africaine reste bien en deçà des standards mondiaux, et des millions restent sans protection face aux chocs climatiques, sanitaires et économiques. Dans l’agriculture, moins de 3 % des petits exploitants sont couverts, tandis que les ménages comptent encore sur les tontines comme filet de sécurité. Alors que plus des deux tiers des PDG interrogés par ContinentalRe affirment que les taux de pénétration ne sont pas leur priorité, comment les superviseurs peuvent-ils digitaliser l’accès et connecter les pratiques informelles aux marchés formels ? Quel plan coordonné permettra enfin une assurance inclusive et résiliente à grande échelle ?

    Points clés :  

    • Comment la collaboration entre États et superviseurs peut-elle transformer la couverture de l’agriculture et du secteur informel en opportunité rentable pour le secteur privé ?
    • Quels leviers réglementaires (obligations, souscription digitale, subventions de primes) peuvent permettre de démultiplier l’assurance agricole et micro-assurance ?
    • Confiance, ancrage local et supervision réglementaire : le trio magique pour intégrer les structures informelles dans les systèmes formels?
    Modérateur

    Kenneth IGBOMOR

    Rédacteur Marchés, Afrique de l’Ouest, CNBC Africa
    Intervenant

    Baghayo SAQWARE

    Commissaire et Directeur Général, Autorité de régulation des assurances de Tanzanie
    Intervenant

    Namakau MUNDIA NTINI

    CEO, Autorité des pensions et des assurances, République de Zambie
  • Panel | Des milliards dormants : comment activer l’épargne institutionnelle africaine ?

    Les grands investisseurs institutionnels africains (caisses de retraite et caisse des dépôts) gèrent désormais 230 milliards de dollars. Mais moins de 10 % des fonds de pension sont investis sur les marchés de capitaux locaux hors Afrique du Sud et Nigeria — et à peine 1,5 % en infrastructure ou actifs alternatifs.  En Ouganda, les actions cotées représentent moins de 1 % des allocations malgré des actifs équivalents à 12 % du PIB. La majorité des fonds de pensions reste placée en titres d’État à court terme, freinée par les plafonds réglementaires, la faible liquidité des marchés et les coûts de transaction. Alors que le Kenya et l’Afrique du Sud testent des modèles de fonds communs pour investir dans les infrastructures, la CDG au Maroc démontre comment une caisse des dépôts peut servir de catalyseur pour le financement local. Quelles réformes structurelles permettront de débloquer le capital long partout en Afrique ?

    Points clés :

    • Quels instruments peuvent catalyser l’investissement institutionnel : obligations vertes, dette PME, infrastructures titrisées ?
    • Comment des plateformes régionales mutualisées et des rehaussements de crédit peuvent-ils lever les barrières d’échelle et de liquidité ?
    • Quelles réformes faire pour diversifier les allocations de long terme, sans compromettre rendement ni solvabilité ?
  • Disrupters Club Panel | Financement des PME–TPE pilotés par l’IA : quels partenariats construire entre banques, fintech et IMF ?

    Les partenariats entre banques, fintechs et IMF sont essentiels pour offrir des services digitaux aux 44 millions de PME–TPE d’Afrique, mais leur réussite dépend de leur structuration. Certains échouent à cause de conflits de concurrence, tandis que d’autres, comme M‑Shwari (Safaricom‑NCBA), réussissent brillamment. Des accords clairs sur la répartition des profits et des données, la gestion des responsabilités en cas de fraude et une intégration API fluide sont cruciaux. De la notation crédit par IA aux paiements instantanés créant l’historique transactionnel, comment structurer ces partenariats pour combler le trou de 330 milliards $ de financement des PME africaines ?

    Points clés :

    • Quels sont les facteurs déterminants d’un partenariat gagnant banque–fintech–IMF ?
    • La montée en puissance des fintechs et des opérateurs télécoms, ainsi que l’expansion des capacités fintech des banques, menacent-elles l’avenir de ces partenariats ?
    • Comment les nouvelles frontières de l’IA en scoring de crédit, détection de fraudes et analyse des transactions peuvent-elles soutenir les PME à grande échelle ? 
  • Strategic Roundtable | Risques climatiques : Comment étendre les pools régionaux ?

    Face à des coûts de réassurance élevés et à l’augmentation du nombre d’inondations et sécheresses, des pools de risques régionaux plus robustes deviennent indispensables pour soutenir les assureurs. L’African Risk Capacity de l’Union africaine, l’Africa Nature Risk Pool soutenu par le COMESA, et le Fonds de solidarité du Maroc de 275 millions de dollars visent ainsi à renforcer la résilience du secteur et à étendre la couverture. Mais alors qu’Old Mutual prévoit une hausse de 10 % des primes en 2024 liée aux événements climatiques, des capitaux supplémentaires seront sans doute nécessaires pour maintenir l’accessibilité de l’assurance. Cette table ronde explore comment une coopération régionale entre assureurs, réassureurs, gouvernements et bailleurs pourrait consolider ou créer de nouveaux pools régionaux.

    Points clés :

    • Petites exploitations agricoles, dommages aux biens des entreprises : quels segments de risques nécessitent en urgence de nouveaux pools ou l’extension de ceux existants ?
    • Prélèvements sur les primes, financement du développement : d’où viendra le capital pour alimenter ces pools de risques ?
    • African Risk Capacity, UA, blocs régionaux, BRICS : quelles plateformes pour bâtir les futurs pools régionaux ou panafricains ?
    Intervenant

    Mamadou DEME

    Directeur des Assurances, Ministère des Finances et du Budget
  • Conversation with | Ces néobanques qui bousculent l’ordre établi

    Les banques 100 % digitales connaissent un essor rapide. Des licornes comme MNT-Halan, TymeBank ou Moniepoint sont désormais rejointes par des acteurs historiques (OM Bank d’Old Mutual, Fingo d’Ecobank) et des géants mondiaux en quête de croissance (comme Revolut en Afrique du Nord). Sans détrôner les grandes banques, ces néobanques prospèrent dans les segments peu servis, concurrençant les établissements de second rang et les institutions de microfinance grâce à des portefeuilles numériques faciles d’utilisation et des systèmes de scoring alternatifs. Mais alors que beaucoup d’entre elles sont encore déficitaires, leurs modèles sont-ils durables ? Deux leaders du secteur dévoilent leur stratégie de croissance.

  • Bourses africaines : faire émerger des champions familiaux cotés est‑il la clé du décollage ?

    Les entreprises familiales (FOBs) constituent 70 % du secteur privé africain mais leur développement est fortement freiné par un accès difficile aux financements à long terme. Des IPO comme celles de Boxer (471 M $ levés) , la récente introduction en bourse de Shri Krishana Overseas Ltd sur le Nairobi Securities Exchange, et de WeBuyCars (441 M $) démontrent le potentiel des marchés de capitaux pour les entreprises familiales. Tout comme l’introduction à Casablanca de TGCC, Akdital ou Vicenne. Pour autant, la crainte de perte de contrôle, l’incertitude sur la valorisation et le manque d’accompagnement des familles dirigeantes freinent toujours les introductions dans de nombreuses régions, comme en Afrique de l’Ouest francophone. Comment les bourses peuvent-elles devenir de véritables partenaires en proposant des structures de cotation idoines, des outils de gouvernance adaptés aux réalités africaines et des cotations transfrontalières via l’AELP ?

    Points clés :

    • Comment permettre aux entreprises familiales africaines d’accéder aux marchés publics tout en conservant leur contrôle stratégique et leur pouvoir de décision sur le long terme ?
    • De quelle manière la cotation peut-elle devenir un levier de succession intergénérationnelle, de gouvernance et de professionnalisation des entreprises familiales ?
    • Quels dispositifs et innovations les bourses africaines doivent-elles mettre en place pour soutenir l’expansion régionale des FOBs et attirer un capital patient de long terme ?
    Intervenant

    Hana TEHELKU

    Directrice Générale, Autorité Éthiopienne des Marchés de Capitaux
    Expert

    Sidy DIAKHOUMPA

    Associé – Responsable du conseil Services financiers, Forvis Mazars
  • Panel | Pression fiscale : comment les institutions financières peuvent-elles gérer leur exposition à la dette souveraine ?

    Banques, assurances et gestionnaires d’actifs africains redoutent que les États ne les obligent à investir massivement dans la dette souveraine – au détriment du financement du secteur privé – alors que les gouvernements sont en grande difficulté : en 2024, le service de la dette a accaparé jusqu’à 50 % de leurs recettes publiques. Considérés jusqu’ici comme des valeurs sûres, les titres publics pourraient, dans ce contexte, enfermer ces acteurs dans ce que les universitaires appellent une « étreinte mortelle » avec l’État, les rendant vulnérables aux crises de change et aux restructurations de dette (comme récemment au Ghana). Comment le secteur financier peut-il atténuer ces risques ? Quelles mesures et quels outils sont nécessaires pour favoriser la diversification, du financement souverain vers les investissements privés ?

    Points clés : 

    • Jusqu’où les gouvernements peuvent-ils solliciter les banques commerciales sans mettre en péril l’équilibre du système financier ?
    • Dans quelle mesure les acteurs financiers doivent-ils se diversifier de la dette souveraine face aux perspectives d’endettement public en 2026 ?
    • Couverture des risques, assurance-crédit, diversification : quelle stratégie de gestion des risques les banques peuvent-elles élaborer pour se protéger efficacement ?
    Modérateur

    John EVERINGTON

    Rédacteur en chef pour le Moyen-Orient et l'Afrique, The Banker
  • Panel | Créances douteuses : comment soulager les banques africaines grâce aux marchés secondaires ?

    Les marchés secondaires de créances douteuses (NPL) peuvent apporter un souffle d’air frais aux banques africaines confrontées à des ratios préoccupants — près de 16 % au Kenya et dans la CEMAC, et autour de 9 % dans l’UEMOA. En cédant ces actifs en souffrance à des investisseurs privés, comme cela a été fait en Europe après la crise de 2008, les banques pourraient réduire leur exposition. Mais pour attirer ces acheteurs, la mise en place de cadres réglementaires appropriés, la réduction des écarts de valorisation et l’amélioration de la transparence des données sont impératifs. Cette table ronde réunira régulateurs, investisseurs spécialisés et banques commerciales pour définir les conditions d’un marché NPL africain dynamique. 

    Points clés : 

    • Quels mécanismes d’exécution des créances et qualité de données de crédit sont nécessaires pour attirer des investisseurs sur les marchés secondaires de créances douteuses ?
    • Comment créer des véhicules d’investissement facilitant la vente et le traitement des créances douteuses ?
    • Quelles sont les bonnes pratiques de résolution des créances douteuses, notamment en dehors des procédures judiciaires ? 
    Modérateur

    Julians AMBOKO

    Rédacteur en chef économie, Nation Media Group
    Intervenant

    Hadiza AMBURSA

    Directrice exécutive, Banque commerciale, Access Bank
    Intervenant

    Henry OROH

    Directeur exécutif & membre du conseil d'administration, Zenith Bank