programme 2024

Cérémonie d'ouverture

Amir BEN YAHMED
Speaker
Amir BEN YAHMED
CEO
Jeune Afrique Media Group
Nadia FETTAH
Speaker
Nadia FETTAH
Ministre de l'Economie et des Finances
Royaume du Maroc

Panel d'ouverture | Nouvelle ère pour la finance africaine : le temps des champions est-il enfin arrivé ?

Le destin financier de l'Afrique et sa capacité à financer son développement nécessitent une action rapide et déterminée de la part des leaders régionaux et panafricains. À la suite du retrait des acteurs internationaux, les champions africains sont désormais en première ligne pour bâtir la prospérité du continent en finançant le commerce, les infrastructures, les secteurs extractifs ainsi que les énergies renouvelables. Des leaders de premier plan discutent de l’environnement réglementaire et des priorités pour renforcer les institutions financières africaines, afin de stimuler la croissance économique et de positionner l'Afrique parmi les centres financiers de rang mondial. 

Points clés

  • Retrait des acteurs internationaux : comment l'industrie financière africaine va t’elle se consolider ?
  • De l'interopérabilité des paiements à l'accès aux produits financiers pour la main-d'œuvre informelle, comment les leaders de l'industrie peuvent-ils encourager davantage les avancées technologiques ?
  • Quelle stratégie de développement du capital humain développer pour pourvoir aux besoins en compétences techniques ? 
Ramah NYANG
Moderator
Ramah NYANG
Journaliste
CGTN/Bloomberg
Jules NGANKAM
Speaker
Jules NGANKAM
Group CEO
African Guarantee Fund
Nadia FETTAH
Speaker
Nadia FETTAH
Ministre de l'Economie et des Finances
Royaume du Maroc

État de l'Industrie | Baromètre de l'Industrie Financière Africaine 2024

Deloitte et l’Africa Financial Summit – AFIS dévoilent les résulats du 4e Baromètre de l’Industrie Financière Africaine. Cette enquête annuelle auprès des dirigeants du secteur financier offre une analyse approfondie des orientations de l'industrie sur les réglementations, la finance durable et les obstacles à l'inclusion financière. Découvrez comment les banques, assureurs, fintechs et acteurs des marchés de capitaux structurent leurs activités, renforcent leur gouvernance et s’adaptent aux évolutions réglementaires. 

Perspectives macroéconomiques 2025 | comment assurer une montée en puissance des institutions financières africaines ?

Le professeur Carlos Lopes de l'Université du Cap signale qu’un système financier mondial biaisé, conjugué à un cycle d'endettement écrasant et à des notations de crédit injustes, contribuent à accélérer le retrait des banques internationales d'Afrique. Alors que les institutions financières locales prennent le relais, l'économiste examine les conditions nécessaires à leur réussite, l'Afrique se dirigeant vers une reprise modeste en 2025 (4,3 % contre 3,7 % en 2024).

Side Event IDFC & BOAD | Finance Climat : solution innovante pour l’industrie financière Africaine

Participation sur invitation. 

Cet évènement privé réunira des experts de haut niveau et des intervenants clés, notamment Serge Ekue, Co-Président de l’IDFC et Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et Adama Mariko, Secrétaire Général du FiCS et Directeur adjoint pour la mobilisation, les partenariats et la communication du Groupe Agence Française de Développement (AFD). Les échanges porteront sur le rôle de l’IDFC, l’importance de la finance climat en tant que solution innovante pour une nouvelle architecture financière et l’impact de la COP 29 sur l’industrie financière africaine.

L'International Development Finance Club (IDFC) est un réseau de 27 banques de développement nationales, régionales et bilatérales, co-présidé par la BOAD. Ses membres travaillent ensemble pour mettre en œuvre les Objectifs de Développement Durable et les agendas de l'Accord de Paris et unissent leurs forces en tant que plateforme favorisant les investissements de développement durable à travers le monde. 

Aruoture ODDIRI
Moderator
Aruoture ODDIRI
Présentateur TV
Arise TV

Side Event | Ecobank - IA et paiements : Réaliser un bond transformationnel dans les services financiers

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Ecobank se prépare à révolutionner les paiements et les transferts en Afrique grâce à des investissements stratégiques dans l’intelligence artificielle. La nouvelle division commerciale du groupe panafricain, dédiée aux « Paiements, Transferts et Fintech », vise à consolider sa position en tant que leader des paiements sur le continent. Lors d’un événement exclusif, Ecobank discutera avec des géants mondiaux de la tech de l’importance de l’innovation en matière d’IA dans le secteur des paiements. Frédéric Boutet, Managing Director chez BCG, mettra également en lumière le formidable potentiel de l’IA générative et prédictive pour stimuler les économies de coûts, la croissance des revenus, ainsi que la satisfaction des clients et des employés dans le secteur bancaire africain.

Énergie, capital-investissement, immobilier : comment les investisseurs institutionnels africains peuvent-ils mieux tirer parti de ces opportunités ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Les investisseurs institutionnels africains cherchent à diversifier leurs portefeuilles dans les actifs alternatifs tels que le capital-investissement, l’immobilier et les infrastructures pour optimiser leur couple risque-rendement. Mais en raison du manque de produits adaptés aux marchés locaux, des capacités limitées en gestion des risques et des contraintes réglementaires notamment, ils ne représentent en moyenne que 3% des actifs sous gestion. Et ce malgré les efforts des régulateurs au Ghana, Kenya, ou au Nigéria par exemple, qui ont augmenté les plafonds d'investissement pour encourager une allocation plus ambitieuse. Une table ronde à huis clos réunissant fonds de pension et souverains, assureurs et régulateurs discutera des stratégies pour favoriser les investissements dans les actifs alternatifs. 


Points clés  :

  • Evaluation d’instruments financiers complexes, due diligence, gestion des risques : comment renforcer les capacités des acteurs du secteur ? 
  • Limites d’investissement restrictives, taxonomie et standards de reporting, fiscalité : quelles réformes pour des cadres réglementaires favorables ?
  • Comment la profession peut-elle développer des offres de produits diversifiés et adaptés ? 
Nabil TAHARI
Speaker
Nabil TAHARI
Directeur Général
IB Holding

Side event | CIFF | Financement des projets gouvernementaux essentiels : Mobilisation des ressources nationales et internationales via des instruments financiers innovants

Le déficit annuel de financement des infrastructures en Afrique se situe entre 53 et 96 milliards de dollars, une situation aggravée par la pandémie de COVID-19. Promouvoir des solutions de financement innovantes, exploitant les vastes économies domestiques gérées par les investisseurs institutionnels africains, estimées à 1 850 milliards de dollars, pourrait offrir une source de financement durable pour combler ce déficit persistant dans le développement de projets. Comment les nations africaines peuvent-elles mobiliser les ressources domestiques, notamment à travers des capitaux catalytiques, pour financer les projets essentiels et garantir la mise en œuvre réussie de l’Agenda 2063 ?

Points clés :

  • Faciliter la collaboration : Comment les approches innovantes peuvent-elles aider les gouvernements à accélérer les transactions ?
  • Miser sur les capitaux catalytiques : Quelles opportunités pour stimuler les investissements du secteur privé ?
  • Travailler ensemble efficacement : Comment des instruments financiers innovants peuvent-ils lever les obstacles dans l’architecture de financement actuelle en Afrique ?

Jusqu’où peut aller l’intégration du secteur de l’assurance dans le cadre de la ZLECAf ?

Le projet de cadre de la ZLECAf sur les services financiers pourrait, s'il est validé, encourager les régulateurs, y compris dans le secteur de l’assurance, à harmoniser les règles prudentielles. Bien que des avancées aient été réalisées en Afrique, notamment avec l’harmonisation des exigences minimales en capital et les politiques de préférence locale dans la zone CIMA, d'autres efforts d'harmonisation, tels que la couverture des accidents automobiles transfrontaliers en Afrique de l'Ouest et de l'Est, peinent à être appliqués. Par ailleurs, de nombreux pays africains continuent d’imposer des mesures de protection des intérêts nationaux telles que les exigences de résidence pour les assureurs et réassureurs. Comment ces politiques peuvent-elles s’accorder avec la ZLECAf ? Quelles actions les régulateurs devraient-ils entreprendre pour protéger leurs marchés sans nuire au marché commun ? 


Points clés :  

  • Harmonisation des licences et approche basée sur les risques en matière de capital : quelles sont les prochaines étapes pour aligner les mesures prudentielles en vue de la mise en place du cadre de la ZLECAf ?
  • Les politiques de préférence locale sont-elles indispensables à la protection des intérêts nationaux ou en contradiction avec la ZLECAf ?
  • Comment concevoir une structure de gouvernance apte à harmoniser les mesures prudentielles dans le secteur de l’assurance ? 
Ramah NYANG
Moderator
Ramah NYANG
Journaliste
CGTN/Bloomberg
Namakau MUNDIA NTINI
Speaker
Namakau MUNDIA NTINI
CEO
Autorité des pensions et des assurances, République de Zambie
Speaker
Abderrahim CHAFFAI
Président
Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), Royaume du Maroc
Hope  MURERA
Speaker
Hope MURERA
CEO
ZEP-RE

Trade finance: que peuvent faire les institutions africaines face à un fossé qui se creuse ?

Les banques commerciales basées dans les pays africains à faible notation de crédit et n'ayant pas une monnaie importante rencontrent des difficultés croissantes pour établir des relations de correspondance bancaire fiables. Aggravé par le retrait des banques internationales d’Afrique, ces difficultés freinent le développement du commerce transfrontalier.

Au cours de cette session, Dr Sidi Ould Tah, Président de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), Admassu Tadesse, Président-Directeur Général de TDB Bank, et Prof. Benedict Oramah, Président, Afreximbank présentent des solutions à ce défi majeur. Ils examineront le potentiel des garanties de financement du commerce et de la couverture des risques de paiement offertes par les Institutions de Financement du Développement (DFI) comme mécanismes pour réduire le fossé laissé par le retrait des banques correspondantes.

Moderator
Nathalie LOUAT
Directrice mondiale du financement du commerce et de la chaîne d'approvisionnement
IFC

Marchés de capitaux connectés : libérer le potentiel des transactions boursières intra-Africaines

Bien que le commerce intra-africain soit en progression, il ne représente encore que 15 % du commerce total, loin derrière les 68 % en Europe. Lancé en décembre 2022, l'African Exchanges Linkage Project (AELP) connecte plus de 2 000 entreprises, avec une capitalisation boursière de 1,5 billion de dollars, pour faciliter les échanges transfrontaliers de titres et améliorer la transparence des marchés à travers sept bourses africaines. Cependant, des défis majeurs, comme la fragmentation réglementaire, les complexités de règlement et les lacunes en infrastructures, doivent être surmontés pour exploiter tout son potentiel..Comment l'AELP peut-il atteindre ses objectifs tout en favorisant les réformes réglementaires et de règlement nécessaires pour bâtir une compétitivité durable  
Points clés :  

  • Comment l'AELP peut-il renforcer la compétitivité mondiale des marchés de capitaux africains ?
  • Quelles réformes réglementaires et de règlement sont nécessaires pour maximiser l'impact de la plateforme sur le commerce intra-africain ?
  • Comment garantir que les PME et autres petites entreprises bénéficient pleinement de l'intégration des bourses africaines ? 
Felix AMENOUNVE
Speaker
Felix AMENOUNVE
Directeur Général
BRVM
Lina  TONUI
Speaker
Lina TONUI
Directrice de projet
African Exchanges Linkage Project (AELP)

Masterclass | Adopter l’IA et la blockchain pour la finance - Vers le prochain milliard: Leapfrog ou Freefall

À l’ère de l’accélération technologique rapide, les dirigeants financiers africains sont confrontés à un choix crucial : adopter des technologies transformatrices comme la blockchain et l’IA pour dépasser les systèmes existants, sous peine de risquer la stagnation. L’Afrique a déjà démontré sa capacité à faire un bond en avant, en devenant un leader mondial des paiements mobiles. Aujourd’hui, la blockchain et l’IA offrent un potentiel révolutionnaire similaire.

Points clés :

  • Comment l’Afrique peut-elle être en tête de l’adoption de la blockchain et de l’IA pour autonomiser le prochain milliard de personnes ?
  • Quels sont les fondamentaux de ces technologies et comment fonctionnent-elles 
  • Comment les responsables financiers peuvent-ils développer les bons cadres réglementaires et favoriser l’adoption ?
  • Quelles sont les distinctions entre les cryptomonnaies, les actifs numériques et les monnaies numériques de banque centrale (CBDC) ?

MNBC : un catalyseur pour les paiements transfrontaliers et l'inclusion financière ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Cette année, l'Égypte, l'Éthiopie et le Rwanda ont rejoint la liste croissante des pays africains explorant le lancement de monnaies numériques de banque centrale (MNBC). Au Nigéria, le portefeuille eNaira, déjà intégré par certaines fintechs et banques commerciales, montre un potentiel pour des services hors ligne destinés aux non bancarisés. A l'international, des projets pilotes suggèrent que des MNBC interbancaires interopérables permettraient des paiements instantanés entre devises, une option envisageable pour l’Afrique. Une table ronde réunissant les gouverneurs de banques centrales et des institutions financières se penche sur la manière dont les MNBC peuvent catalyser l’inclusion financière et faciliter les paiements transfrontaliers.

Points clés :

  •  Comment garantir que les MNBC de détail apportent une réelle valeur aux communautés sous-bancarisées et se démocratisent ? 
  • Cartes de débit, portefeuilles mobiles, paiements de factures : quelles innovations en matière de MNBC les banques commerciales, les fintechs et les services d’argent mobile peuvent-ils développer pour accroître la pénétration ?
  • Comment développer des MNBC interopérables pour les paiements transfrontaliers, compatibles avec les systèmes régionaux et le PAPSS ? 
Óscar Humberto ÉVORA SANTOS
Speaker
Óscar Humberto ÉVORA SANTOS
Gouverneur
Banco de Cabo Verde
Aivo ANDRIANARIVELO
Speaker
Aivo ANDRIANARIVELO
Gouverneur
Central Bank Madagascar
Fintan BYRNE
Speaker
Fintan BYRNE
CEO
CR2
Buah SAIDY
Speaker
Buah SAIDY
Gouverneur
Banque Centrale de Gambie

Interopérabilité du Mobile Money : comment réaliser un réseau financier réellement panafricain ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Le lancement de la phase pilote du système de paiement instantané interopérable par la  BCEAO marque un tournant décisif dans le développement du secteur du mobile money sur le continent. Alors que l’Afrique de l’Ouest semble avoir pris une option sur l’accélération des projets d’interopérabilité du MoMo, le reste du continent accuse un certain retard et les ambitions d’une interopérabilité continentale demeurent contrariées. La diversité des réglementations financières, les lourdes négociations entre toutes les parties prenantes et la répartition des coûts de construction des infrastructures numériques constituent les freins à ce projet d’interopérabilité continentale. Cette table ronde à huis-clos réunira régulateurs, opérateurs de mobile money, fintechs, institutions bancaires pour formuler des recommandations autour des enjeux et conditions de la mise place de programmes panafricains d’interopérabilité des paiements ? 

Points clés :
 

  • Harmonisation et normalisation : Comment répondre au défi de la fragmentation des réglementations africaines ?
  • Opérateurs mobiles, service de mobile money, banques et gouvernements : Quels types de partenariats privilégier ?
  • Numérisation & inclusion financière : l’interopérabilité des paiements serait-elle l’outil de l’intégration économique panafricaine ? 
Yamungu KAYANDABILA
Speaker
Yamungu KAYANDABILA
Gouverneur Adjoint
Banque Centrale de Tanzanie
Coura Carine SENE
Speaker
Coura Carine SENE
Directrice Régionale
Wave Mobile Money Group
Erwan GELEBART
Speaker
Erwan GELEBART
CEO
AXIAN Open Innovation & Fintech
Abdeslam ALAOUI SMAILI
Speaker
Abdeslam ALAOUI SMAILI
CEO
HPS

Comment faire de la révolution numérique une réalité pour les PME ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation.

Les petites et moyennes entreprises constituent le pilier des économies africaines, soutenant l'emploi, l'innovation, et la croissance économique. Cependant, le secteur financier les a souvent considérées comme trop risquées et coûteuses à accompagner, laissant ainsi une grande opportunité de marché inexploité. Récemment, le recours aux canaux numériques, les avancées en analyse de données et des modèles d'affaires innovants ont permis aux prestataires financiers visionnaires de transformer leurs services dédiés aux PME. Les collaborations entre nouveaux acteurs et acteurs traditionnels se sont révélées essentielles pour favoriser ces innovations et bousculer les conventions établies de l'industrie. Cette table ronde stratégique se penchera sur les facteurs clés de succès des partenariats financiers en faveur des PME dans l'ère numérique, en rassemblant les perspectives des banques commerciales, fintechs, entreprises de télécommunications, et des régulateurs.

Point clés : 

  • Quels sont les facteurs clés de succès des partenariats entre les acteurs du secteur financier pour développer des solutions de financement numériques destinées aux PME ?
  • Quelles mesures les acteurs de l'industrie financière africaine peuvent-ils prendre pour s'assurer que les solutions de financement numérique pour les PME soient déployables à grande échelle sur les divers marchés africains ?
  • Comment les régulateurs peuvent-ils faire en sorte que les PME mal desservies, notamment en zones rurales, aient accès aux solutions financières numériques ?

Women in Finance | Gender bonds et applications mobiles : saisir une opportunité à 2500 milliards $

Source de capitaux importants et instruments efficaces en faveur de l’autonomisation des femmes entrepreneurs, les Gender Bonds et les applications mobiles pourraient ajouter 2,5 milliards $ au PIB de l'Afrique d'ici 2025. Cependant, ce nouvel élan dans l’inclusion des femmes et la numérisation des outils pour les MPME dirigées par des femmes se heurtent au manque de culture numérique et aux problèmes d’accès à internet et aux services financiers, dans le continent avec le taux d'émission de Gender Bonds le plus bas au monde. En 2022, la Rand Merchant Bank d'Afrique du Sud a été la première à émettre une obligation de genre d'une valeur de 58 millions $ sur le continent. Cependant, cet outil de financement est perçu comme complexe en raison de l'absence de référence standard sur les processus et d’interrogations sur les rendements pour les investisseurs. Comment les institutions financières peuvent-elles concevoir des outils de financement innovants, tels que les Gender Bonds et la numérisation des garanties, afin de combler le fossé entre les hommes et les femmes en Afrique ? 

Points clés :  

  • Inclusion financière : A quels défis les institutions financières sont-elles confrontées dans la mise ne place de produits numériques ou mobiles pour les femmes ? 
  • Comment les obligations de genre peuvent-elles attirer les investisseurs ?  
  • Quelles leçons l’Afrique pourrait tirer de l’usage réussi des Gender Bonds et des produits numériques innovants pour les femmes ? 
     
Hadiza AMBURSA
Speaker
Hadiza AMBURSA
Directrice exécutive, Banque commerciale
Access Bank

Conversation With | Faciliter l'accès de l'Afrique aux marchés de capitaux internationaux

Les marchés internationaux seront essentiels pour financer les projets de développement les plus ambitieux de l'Afrique, surtout après le retrait de nombreuses grandes banques internationales. Pourtant, le nombre de banques africaines ayant une licence en Europe ou aux États-Unis est inférieur à dix, et rares sont les entreprises africaines cotées sur les marchés mondiaux. Dans cette conversation de haut niveau, Edward Knight, Vice-Président exécutif de Nasdaq, discute de la manière dont l'Afrique peut bâtir de grandes entreprises et institutions financières locales, capables de générer la confiance public-privé nécessaire pour attirer leurs homologues internationaux. 

Nicholas NORBROOK
Moderator
Nicholas NORBROOK
Rédacteur en chef
The Africa Report

Side event Proparco-Union européenne | Garantie et approches innovantes de de-risking des investissements en Afrique et dans la région MENA

Reconnues comme moteurs de croissance inclusive, de stabilité économique et de création d’emplois durables, les petites et moyennes entreprises accusent un déficit d’investissements estimé à 331 milliards de dollars par an. Dans ce contexte, les mécanismes de garantie s’imposent comme des leviers d’accélération et de partage des risques, permettant aux institutions financières locales de mieux soutenir le financement du secteur privé. Ces garanties répondent aux obstacles d’accès au crédit, aux risques d’insolvabilité, et atténuent les perceptions de risque souvent amplifiées.

Cet side-event explore les mutations de cet outil de de-dérisking, les atouts du blended-finance et son impact dans la croissance du secteur privé en Afrique et dans la région MENA.

Philip SIGWART
Speaker
Philip SIGWART
CEO
Baobab Group

Infrastructures critiques : comment accroître l’offre de capital patient ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Le capital patient, avec un horizon d’investissement de 10 à 20 ans, est indispensable pour combler le déficit annuel de 108 milliards $ dans les infrastructures en Afrique. En 2023, seulement 3 % des investissements mondiaux en infrastructures ont été dirigés vers le continent, les investisseurs institutionnels préférant des destinations jugées plus stables, à faible risque et bénéficiant de cadres réglementaires clairs. Comment les parties prenantes peuvent-elles coordonner leurs politiques, réduire les risques et orienter efficacement ce capital patient vers des projets d'infrastructures essentiels et durables ?

Points de discussion

  • Comment optimiser les structures de capital, la transparence et la gouvernance pour réduire les risques et attirer les investisseurs institutionnels ?
  • Financement mixte et meilleur partage des risques entre les secteurs public et privé : quelles réformes pour des cadres réglementaires clairs et plus favorables ?
  • Comment sensibiliser les investisseurs institutionnels sur la valeur à long terme des investissements dans les infrastructures africaines ? 

Du risque à la résilience : quel rôle pour les assureurs face au changement climatique ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Face à l’augmentation de 75 % entre 2014 et 2023 des catastrophes météorologiques, l’Afrique connait une aggravation du déficit d'assurance face ces risques. En aidant les entreprises et les particuliers à absorber les pertes dues aux inondations, aux sécheresses et aux épidémies d'origine climatique, les assureurs pourraient jouer un rôle crucial. Cependant le manque de données, l’accès limité à des outils de transfert des risques et l'absence de réglementation en la matière entravent la croissance de l'assurance climatique. Autorités de régulation, souscripteurs en assurance et institutions de financement du développement se réunissent dans le cadre d'une table ronde afin de discuter de la capacité du secteur de l'assurance à couvrir les pertes des millions de personnes touchées par le changement climatique.  
 
Points clés :  

  • Quels cadres réglementaires pour aider le secteur de l'assurance à absorber les risques climatiques ? 
  • Comment les institutions de développement pourraient-elles apporter de nouveaux instruments pour le transfert des risques ?  
  • Que peuvent faire les assureurs pour optimiser les stratégies de souscription et de risque ?  
Sana ATTIG
Moderator
Sana ATTIG
Directrice de l'assurance, Afrique francophone
Deloitte
Speaker
Abderrahim CHAFFAI
Président
Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), Royaume du Maroc
Mamadou DEME
Chairperson
Mamadou DEME
Directeur des Assurances
Ministère des Finances et du Budget

Disrupters Club | Innover malgré la pression : quel avenir pour les paiements fintech en Afrique

Le marché africain des paiements digitaux connaît une croissance rapide, avec 750 millions d'utilisateurs et un chiffre d'affaires passant de 3,5 à 20 milliards de dollars d'ici 2025. Cependant, de nouvelles réglementations récentes menacent l’écosystème fintech. Les amendes du Kenya en matière de protection des données risquent de limiter l’accès aux données transfrontalières, réduisant la compétitivité des fintechs locales. En parallèle, la taxe nigériane sur les paiements électroniques et les lois sud-africaines sur la protection des consommateurs pourraient freiner l'innovation. Face à cet environnement de plus en plus contraignant, les dirigeants du secteur avertissent : la réglementation actuelle n’est pas seulement un obstacle mais une barrière à la survie. Les fintechs africaines sauront-elles s'adapter ou sont-elles à un point de rupture ? 
  
Points clés :    

  • Comment concilier conformité stricte des données et besoin d'innovation agile? 
  • Quelles pratiques règlementaires pour attirer les investisseurs internationaux vers les paiements mobiles ? 
  • Quels enseignements tirer des partenariats réussis entre gouvernements, institutions financières, fintechs et opérateurs mobiles ? 
     
Aivo ANDRIANARIVELO
Chairperson
Aivo ANDRIANARIVELO
Gouverneur
Central Bank Madagascar

Networking Break Disrupters Club

Side Event SFI | Comment renforcer l'écosystème des MPME africaines grâce à des partenariats synergiques ?

Participation sur invitation. 

Les membres de l'Alliance pour l'Entrepreneuriat en Afrique (AforE), aux côtés d'experts de haut niveau, échangeront sur des solutions pour l'amélioration de l'accès des entrepreneurs au financement et aux marchés ainsi que sur le renforcement de l'écosystème agricole des MPME. 

L'Alliance pour l'Entrepreneuriat en Afrique (AforE) s'engage à promouvoir l'innovation et la collaboration pour relever les défis des PME et de l'entrepreneuriat sur le continent. Cet événement mettra en avant des projets innovants, discutera des activités de l'Alliance, évaluera les progrès réalisés et explorera comment l'Alliance peut mobiliser davantage de ressources et maximiser son impact.

Side Event Capital Market | Le développement de la liquidité du marché : quels nouveaux produits et marchés à offrir aux investisseurs ?

Le marché financier africain connaît une transformation significative, avec une capitalisation boursière d’environ 1 000 milliards de dollars en 2023, affichant une croissance annuelle de 5 % à 10 % dans certaines régions. En 2022, les émissions obligataires en Afrique subsaharienne ont dépassé les 30 milliards de dollars, témoignant d’un intérêt accru pour la dette comme outil de financement. Malgré cette dynamique, des défis subsistent en matière d’accès et de transparence.

Quels nouveaux produits et innovations règlementaires pourraient amplifier cette dynamique et attirer encore plus d’investissements ?

Points de discussion :

  • Quelles stratégies pour un lancement réussi du marché à terme et comment peut-il dynamiser la liquidité ?
  • Comment les réformes règlementaires peuvent-elles soutenir la liquidité et attirer des capitaux à long terme ?
  • Le prêt emprunt de titres comme levier de croissance.
  • Quelle place pour les ETF dans le développement de la liquidité et la diversification des options d’investissement ?
  • Cotation des OPC dans l’UEMOA : quelles perspectives pour améliorer l’accès des investisseurs aux produits financiers
Brahim BENJELLOUN TOUIMI
Speaker
Brahim BENJELLOUN TOUIMI
Président du Conseil d'Administration
Bourse de Casablanca

CDG Side Event | Le Modèle des Caisses de Dépôt en Afrique : Mobiliser les ressources financières domestiques pour la croissance économique et le développement durable

En Afrique, le besoin de solutions de financement à long terme est devenu essentiel pour répondre aux objectifs de développement urgents, des infrastructures et de la résilience climatique à la croissance durable. Le modèle de « Caisse de dépôt » joue un rôle central dans l’acheminement des ressources financières nationales vers ces domaines critiques, contribuant ainsi à la résilience économique et relevant les défis climatiques. 

 

Cette session privée réunira nos éminents panélistes qui discuteront de la manière dont les fonds de dépôt africains peuvent stimuler la finance durable, donner la priorité aux investissements dans les secteurs du climat et de la croissance, et tirer parti des mandats publics pour favoriser des modèles de financement innovants. Une séance interactive de questions-réponses ainsi qu’une réception de réseautage viendront clore cette session. 

Disrupters Club | Embedded finance : Libérer le potentiel d’un marché à 40 milliards de dollars

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Le secteur de la finance intégrée en Afrique et au Moyen-Orient devrait tripler d'ici 2029 pour atteindre 40 milliards de dollars. En témoigne la progression de Woolworths, dont les bénéfices financiers ont doublé en 2024, fruit d'une coentreprise avec Absa. Cette alliance stratégique permet d'offrir des services tels que le crédit en magasin, les prêts personnels ou encore les assurances. Malgré ce potentiel, le secteur reste limité par des réglementations fragmentées, de longues procédures d'autorisation, des difficultés d'intégration avec les systèmes existants et des infrastructures numériques inégales ; des points au cœur d'une table ronde rassemblant fintechs, acteurs financiers et régulateurs pour structurer un environnement favorable à l’inclusion financière. 

Points de discussion :  

  • Des télécoms aux plateformes de e-commerce : surmonter les obstacles technologiques pour intégrer des produits financiers innovants dans les canaux numériques destinés aux consommateurs.
  • Simplifier les processus d'approbation et de surveillance pour la finance intégrée : trouver un équilibre entre la protection des consommateurs, l'efficacité des procédures de licences, et un cadre réglementaire adapté.
  • Gagner la confiance des consommateurs : élaborer une stratégie pour une adoption à grande échelle. 

Nouvel Ordre Economique International : quelle place pour les financiers africains dans le débat ?

Pour mieux défendre leurs intérêts et financer eux-mêmes leur développement, plusieurs pays africains ont créé l'Africa Club en début d'année, initié par l’Union Africaine et regroupant plusieurs institutions financières multilatérales. Cumulant 65 milliards $ de capital, c'est la plus grande concentration de financement africain, proposant des prêts sans conditionnalités. En même temps, ce montant ne représentant que 6% des besoins annuels de l’Afrique, les États doivent également mobiliser davantage de ressources domestiques : recettes fiscales, réserves de change, lutte contre la corruption, etc. Mais comment faire face aux pressions des institutions occidentales qui contestent le statut de créancier privilégié des membres du Club, permettant ainsi des prêts plus attractifs ? 

Points clés : 

  • Alors que les tentatives de réforme de l’architecture financière internationale courent depuis 50 ans, de quels nouveaux atouts l’Afrique dispose t’elle pour défendre ses intérêts ?
  • Fiscalité, épargne institutionnelle, lutte contre les flux financiers illicites : comment mobiliser davantage de ressources  ?
  • Gouvernance : quelles stratégies pour favoriser les synergies entre les institutions de l’Africa Club ? 
Aurélie M'BIDA
Moderator
Aurélie M'BIDA
Rédactrice en Chef Business et Économie
Jeune Afrique

Quel rôle pour les bourses dans l'accélération de la transition climatique ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Les obligations vertes sont devenues un outil clé de financement pour des projets écologiques, atteignant 588 milliards $ dans le monde en 2023. En Afrique, elles restent néanmoins peu émises (2 milliards $ en 2023) et concentrées dans quelques pays. En 2023, la BAD a émis quatre obligations vertes pour 517 millions $, et les deux émises par la Tanzanie et Nedbank se sont chiffrées à 20 millions $ et 118 millions $ respectivement. Bien que certains gouvernements africains prennent des initiatives, mobiliser davantage de capitaux verts reste un défi. Une table ronde réunissant institutions supranationales, acteurs des marchés, banques et représentants publics discutera des moyens d'accélérer ces émissions sur les bourses africaines.

Points clés : 

  • Comment les marchés financiers peuvent-ils favoriser la structuration d'obligations vertes pour les entreprises publiques et privées ?
  • Quelles améliorations sont nécessaires pour renforcer les cadres réglementaires des obligations vertes ?
  • Comment rendre les produits de finance verte africains plus attractifs pour les investisseurs internationaux ? 
 Damien JACQUART
Moderator
Damien JACQUART
Leader Financial Advisory, Afrique francophone
Deloitte

Comment financer le développement agricole de l’Afrique grâce à l’innovation ?

L'Afrique doit renforcer la productivité de ses chaînes de valeur alimentaires pour répondre à la demande croissante d'une population de plus en plus nombreuse et atteindre la sécurité alimentaire. L'AgriTech pourrait transformer l'agriculture africaine comme la Fintech l’a fait pour l'inclusion financière au cours de la dernière décennie, en connectant les petits agriculteurs à la mécanisation, à des intrants de qualité et aux services numériques pour améliorer l’agriculture. Ces innovations permettent de limiter les risques, de réduire les coûts et d’améliorer la productivité agricole, rendant l’agriculture à petite échelle plus rentable et apte à bénéficier du soutien de la finance mixte. Comment les décideurs politiques, les entreprises AgTech et le secteur financier peuvent-ils construire un écosystème pour transformer l'agriculture et les systèmes alimentaires africains ?

Points clés :

  • Quels modèles de financement peuvent combler efficacement le déficit financier, renforcer la résilience et la productivité des petits exploitants agricoles, tout en réduisant les risques pour les investisseurs ?
  • Quels partenariats ont démontré le plus de succès dans le développement de solutions de financement agricole, et comment peut-on les reproduire et les étendre à divers pays africains ?
  • Comment les décideurs politiques peuvent-ils encourager les investissements du secteur privé dans l'AgTech et créer un environnement propice aux innovations en matière de financement agricole ?
Aruoture ODDIRI
Moderator
Aruoture ODDIRI
Présentateur TV
Arise TV
Nabil TAHARI
Speaker
Nabil TAHARI
Directeur Général
IB Holding

Side Event | Mobilisation des ressources pour le financement des économies africaines : le rôle des financements structurés

Répondre aux besoins de développement en Afrique exige des financements structurés innovants. Avec un déficit annuel de 108 milliards de dollars en infrastructures, des outils comme la titrisation, les obligations ESG et le financement mixte mobilisent des capitaux locaux et internationaux. Par exemple, capter 1 % des actifs institutionnels mondiaux pourrait injecter 2 000 milliards de dollars sur le continent. Au Sénégal, Invictus Capital & Finance a structuré des initiatives majeures, notamment une titrisation obligataire SONATEL de 120 M$, un programme « Trade Loan » de 300 M$ pour la sécurité alimentaire, et une obligation de 80 M$ pour un projet structurant du Port Autonome de Dakar.

Ce panel discutera du potentiel de ces modèles pour atténuer les risques et soutenir une croissance durable en Afrique.

Points clés : 

  • Comment ces modèles de financement peuvent-ils être adaptés pour répondre aux défis et opportunités uniques des marchés africains ?
  • Quels instruments spécifiques de partage des risques peuvent renforcer la confiance des investisseurs et améliorer la viabilité des projets ?
  • De quelles manières le financement structuré peut-il accélérer les progrès de l’Afrique vers ses priorités de développement essentielles ?

Microfinance pour tous : comment surmonter l'aversion au risque et offrir des microcrédits plus inclusifs

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Avec l'un des réseaux d’agents et de points de vente les plus étendus du continent (environ 1 700 points de vente au Maroc), le succès des institutions de microfinance reste soumis à une forte dépendance aux infrastructures physiques. Des partenariats avec des institutions traditionnelles permettraient de diversifier les offres (épargne, paiements, assurance, etc.) au moment où le microcrédit reste la priorité pour les populations à faible revenu. Dans un contexte de hausse des taux d'intérêt élevés, l'impact de la microfinance sur la réduction de la pauvreté fait l'objet d'un examen de plus en plus approfondi. Alors que les régulateurs africains cherchent à renforcer le rôle des institutions de microfinance, les acteurs du secteur discuteront, lors de cette table ronde des solutions permettant de mieux servir le segment des faibles revenus.  
  
Points clés :  

  • Comment favoriser un modéle de distribution plus efficace et faciliter l’accès à la microfinance grâce au numérique et à la data ? 
  • Taux d’intérêt, évaluation du crédit par l’IA et machine learning :  quel nouveau modéle pour la  microfinance ? 
  • Dans quelles mesures le  microcrédit pourrait-il répondre aux besoins des consommateurs en matière de micro-épargne et de micro-assurance?
Philip SIGWART
Speaker
Philip SIGWART
CEO
Baobab Group

CEO Talk | Comment positionner les géants bancaires africains dans les centres financiers internationaux ?

À la suite du retrait des établissements internationaux, les banques africaines ont une opportunité historique de se faire une place dans les grands centres financiers internationaux. Alors que peu de banques africaines ont franchi ce cap, une telle expansion contribuerait à capter davantage de financements et à stimuler le commerce transfrontalier sur le continent. First Bank of Nigeria, Bank of Africa et Access Bank font toutefois partie des exceptions. Cette dernière a ainsi levé 1,8 milliard $ pour financer son expansion mondiale et pénétrer le marché américain d'ici 2026. Les CEOs de ces grands groupes échangent sur les enjeux stratégiques liés à l’internationalisation. 


Points clés

  • Comment satisfaire les exigences réglementaires pour obtenir des licences bancaires et se conformer aux normes locales ?
  • Correspondance bancaire : les banques africaines peuvent-elles vraiment devenir des alternatives viables aux acteurs internationaux ?
  • Réussir à l'international : quels sont les modèles d’affaires gagnants ? 
Ramah NYANG
Moderator
Ramah NYANG
Journaliste
CGTN/Bloomberg

Au-delà de la restructuration : comment bâtir une architecture équitable pour la dette africaine ?

L'Afrique fait face aux coûts d'emprunt et de remboursement de la dette publique extérieure les plus élevés au monde, le service de la dette s’élevant à 163 milliards $ cette année. Selon plusieurs experts, ceci est en partie dû à une perception du risque de crédit injustement amplifiée et des règles bancaires internationales inadaptées. En même temps, les mécanismes de restructuration comme le Cadre commun du G20 se révèlent inefficaces, comme le montrent les exemples du Ghana, de la Zambie et de l’Éthiopie. Alors que l’Union Africaine plaide pour davantage de financements concessionnels des banques multilatérales, comment créanciers et débiteurs peuvent-ils collaborer pour endiguer la vague de défauts de paiement ? 

Points clés : 

  • Club de Paris et Cadre commun du G20 : quelles réformes pour rendre les mécanismes de restructuration plus justes ?
  • Droits de tirage spéciaux, augmentation de capital, prêts en monnaie locale, soutien en liquidités : quelles contributions du FMI et des banques multilatérales pour des financements plus avantageux ?
  • Agence de notation panafricaine, réformes des big 3 : comment corriger la prime de risque Africaine ? 
John EVERINGTON
Moderator
John EVERINGTON
Rédacteur en chef pour le Moyen-Orient et l'Afrique
The Banker
Charles DE BOISRIOU
Speaker
Charles DE BOISRIOU
Associé et Membre du Board
Forvis Mazars
Dr Patrick NJOROGE
Speaker
Dr Patrick NJOROGE
Chair
AFIS Supervisory Council

Side Event | PAPSS: Evolutions et mise à jour du déploiement, étude de cas et lancement de nouveaux produits

Nul commerce, sans solutions de paiement, ! Conçu pour faciliter les paiements transfrontaliers dans les monnaies africaines, le système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) soutient la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), qui vise à transformer le paysage financier du continent. À l'approche des trois ans, des progrès significatifs ont été réalisés dans la mise en œuvre du PAPSS dans divers pays africains. Cette session se penche sur le déploiement du système dans les pays africains, partage des études de cas dans les pays pionniers et présente un produit innovant récemment testé pour répondre aux défis des entreprises en matière de mouvements de fonds à travers le continent. Où en est-on aujourd'hui dans le déploiement du PAPSS ? Quels sont les défis à relever ? Quelles possibilités ce nouveau produit offre-t-il aux entreprises africaines ? 

Women in Finance Workshop | Pérenniser les talents : former les femmes dans un paysage numérique en pleine mutation

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Le secteur de la fintech africaine connaît une profonde transformation, avec des innovations telles que les applications bancaires mobiles, la blockchain et les services financiers alimentés par l'IA. Malgré cet essor, les femmes sont largement sous-représentées, occupant seulement 27 % des rôles dans la fintech sur le continent et 3,2 % dans les postes de direction. Malgré une vague croissante de femmes entrepreneurs, il existe un écart persistant entre les sexes dans l'accès aux ressources cruciales et à la formation spécifique au secteur. De la maîtrise de la blockchain pour des systèmes de paiement sécurisés à l'exploitation de l'IA pour des solutions bancaires personnalisées, de quelles compétences et de quel soutien les femmes ont-elles besoin pour être à la pointe de l'avenir de la fintech et franchir les barrières du leadership ? 
  
Points clés :  

  • Combler le déficit de compétences : Quels programmes éducatifs ciblés et quels réseaux de mentorat pour renforcer la montée en compétence des femmes leaders de la fintech en Afrique ?  
  • Institutions financières, Entreprises technologiques et Organisations de femmes : quels partenariats innovants pour construire des écosystèmes fintech inclusifs et favorables aux femmes entrepreneurs ?
  • Promouvoir le leadership féminin : Quel rôle joue le parrainage dans la promotion des femmes à des postes de direction et comment ces réseaux peuvent-ils être renforcés ? 
     

Par les marchés de capitaux, grâce à la fintech : Mettre en relation investisseurs et émetteurs

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Les investisseurs de la génération Z se tournent de plus en plus vers des applications d'investissement à faible coût d'entrée comme Trove, Bamboo et Cowrywise fournissant des informations basées sur l'IA et un accès aux actions, obligations et fonds communs de placement africains. Ces plateformes permettraient de stimuler les marchés de capitaux. Encore en retrait, les banques commerciales pourraient adopter des modèles similaires grâce à des partenariats avec les fintechs. Cependant, les escroqueries à l'investissement, le manque de connaissances financières et l’absence de directives réglementaires ces plateformes qui obligent le recours à vieilles normes de courtage inadéquates pour questions essentielles telles que les investissements transfrontaliers menacent l'adoption des applications existantes.  Une table ronde réunissant des fintechs, des régulateurs et des acteurs des marchés financiers a jeté les bases pour que l'investissement numérique atteigne une masse critique.  

Points de discussion :  

  • Développer une culture de l'investissement numérique : quelles stratégies pour attirer les investisseurs et les émetteurs sur ces applications d’investissement ?  
  • Comment inciter les banques traditionnelles à intégrer des produits d'investissement numérique ?  
  • Réglementation et cadres juridiques : comment le dialogue entre fintechs et régulateurs permettrait de répondre aux enjeux de normalisation ?

Au-delà de SWIFT : quelles alternatives plus rapides et moins coûteuses ?

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Les stablecoins, le réseau PAPSS, les systèmes de paiement régionaux comme Buna, les fournisseurs de fintech, le système de paiement BRICS, la blockchain et les MNBC sont présentés comme des alternatives à SWIFT, la plateforme internationale dominante dans les paiements transfrontaliers. Ces alternatives permettraient de s'attaquer aux frais incohérents et souvent élevés facturés par les institutions financières aux entreprises dans le cadre de SWIFT, et de réduire le délai de règlement qui peut aller jusqu'à cinq jours. Dans quelles mesures cette pluralité d’options pourraient-elles créer un paysage fragmenté qui entraînerait des problèmes d'interopérabilité ? Comment ces solutions multiples pourraient-elles stimuler l'innovation et répondre aux différents types de transactions transfrontalières ? Régulateurs, fournisseurs d'alternatives SWIFT, banques et fintechs discuteront des modalités de la mise en place d’un environnement de paiement transfrontalier prospère pour l'Afrique.   

Points clés :   

  • Compatibilité et interconnexion : Comment assurer l'interopérabilité entre les nombreuses infrastructures de systèmes de paiement transfrontaliers ? 
  • Rôle de la réglementation : Comment la ZLECAF peut-elle faciliter la coordination technique et la cohésion réglementaire entre les banques centrales et les régulateurs nationaux ?  
  • MNBC, fintechs et crypto-monnaies : quelle place pour ces nouveaux acteurs et comment transforment-ils les paiements transfrontaliers ? 

Finance et transition climatique : Comment les banques commerciales africaines peuvent prendre la main ? 

Dominée par les bailleurs de fonds internationaux et les banques de développement, la finance climatique africaine souffre d’un déficit en financement estimé à 250 milliards $/an que les banques commerciales pourraient réduire. En Afrique, une plus grande participation de ces dernières permettrait de mobiliser les ressources domestiques et régionales, optimiser les réserves de capitaux du secteur privé et orienter plus facilement les financements vers des projets locaux. Cependant le manque d’expérience dans le développement des processus de capture et de modélisation des données climatiques constitue des obstacles aux velléités des groupes africains. A l’instar du African Green Banks Initiative, quelles stratégies collectives et panafricaines peuvent être mise en place ?  

Point de discussion :  

  • COP, Déclarations de Marrakech African Green Banks Initiative : Quel place pour le leadership des banques africaines ?
  • Stress tests, règles de solvabilité spécifiques, macro et microsupervision : quel rôle pour les régulateurs et superviseurs pour accompagner les banques ?
  • Projets bankables et initiatives locales : et si les banques commerciales faisaient réellement la différence ? 
John EVERINGTON
Moderator
John EVERINGTON
Rédacteur en chef pour le Moyen-Orient et l'Afrique
The Banker
Souad EL OUAZZANI
Speaker
Souad EL OUAZZANI
Associée
Forvis Mazars
Speaker
Bongiwe KUNENE
Directrice Générale
Banking Association of South Africa
Óscar Humberto ÉVORA SANTOS
Chairperson
Óscar Humberto ÉVORA SANTOS
Gouverneur
Banco de Cabo Verde

Transformer l'épargne des consommateurs en investissements productifs via les marchés de capitaux

Participation en s’inscrivant via l’appli ou sur invitation. 

Forte d’une population en plein essor, l’Afrique dispose d’un important réservoir d'épargne dont l’utilisation pour des ’investissements productifs pourrait stimuler la croissance économique. Des exemples de réussite comme M-Pesa au Kenya et les comptes d'épargne exonérés d'impôt (CELI) en Afrique du Sud ont renforcé l'inclusion financière, à l’image du Fonds central de prévoyance (CPF) de Singapour et les plans d'investissement systématiques (SIP) de l'Inde. Ces derniers ont canalisé une épargne massive en offrant aux citoyens des options d'investissement accessibles. Multiplier de telles initiatives constitue pourtant un défi majeur du fait des contraintes réglementaires pour les banques commerciales. Quelles solutions apportées pour construire un cadre réglementaire solide protégeant les intérêts des investisseurs et encourager l'innovation via des plateformes d'investissement diversifiées, face à utiliser et accessibles ?  

Points clés :    

  • Incitations et avantages fiscaux : Comment les gouvernements peuvent-ils encourager davantage les investissements sur les marchés de capitaux ?  
  • Culture financière : Quelle est l'importance des outils numériques tels que les robots-conseillers dans la gestion des risques, l’apprentissage et la montée en compétence des consommateurs ?
  • Quel est le rôle de la réglementation dans le renforcement la protection des clients et la supervision du marché ?
Josephine Okui OSSIYA
Speaker
Josephine Okui OSSIYA
CEO
Autorité des Marchés de Capitaux- Ouganda
Dacin BIKA
Speaker
Dacin BIKA
Directeur Financier et Comptable
L'Archer Asset Management

Conversation With | Concilier réformes économiques et politiques sociales

Les prestations sociales telles que les soins de santé universels, constituent un filet sécurité sociale qui requièrent un grand nombre de financement. La Caisse nationale marocaine de sécurité sociale (CNSS) a entrepris d'ambitieux  projets qui illustrent les défis et les possibilités d'aligner investissements financiers et initiatives de développement social. Afin de créer des stratégies de croissance durable et inclusive pour le continent, il est impératif de comprendre l'équilibre délicat entre les considérations financières et les objectifs de développement social. Cette session "Conversation with" avec Hassan Boubrik, directeur général de la CNSS, examine les meilleures pratiques et les modéles de partenariats réussis entre les secteurs privé, public et à but non lucratif. 

Bancassurance & télécoms : quelles stratégies pour démocratiser l'accès à l'assurance pour le secteur informel ?

L'assurance intégrée via les plateformes de mobile money et les applications bancaires constitue une opportunité majeure pour étendre l'accès aux couvertures santé, agricoles et d'accidents corporels, notamment pour les travailleurs du secteur informel, qui représentent 83 % de la population active en Afrique. Malgré la multiplication des partenariats dans ce domaine, les assureurs font face à plusieurs défis : intégration technologique, manque de données fiables sur les risques, mise en place de stratégies de tarification adaptées aux revenus irréguliers de ce segment, ainsi que la complexité de la conformité réglementaire impliquant banques centrales, régulateurs d'assurance et opérateurs télécoms. De leur côté, banques et opérateurs télécoms s'interrogent sur la rentabilité de tels projets face aux efforts d'implémentation requis. Quelles mesures décisives permettraient de faire décoller le taux de pénétration de l'assurance intégrée, actuellement inférieur à 3 % en Afrique ?  


Points clés :  

  • Accroître l'adoption et la rétention : les produits intégrés actuels répondent-ils aux attentes en termes d'inclusion financière et de rentabilité ?  
  • Conception des produits et intégration technologique : comment mieux comprendre les besoins du secteur informel tout en optimisant l'intégration, que ce soit avec ou sans l'intervention d'intermédiaires insurtech ?
  • Harmonisation réglementaire : comment mettre les régulateurs au diapason ? 
Sana ATTIG
Moderator
Sana ATTIG
Directrice de l'assurance, Afrique francophone
Deloitte
Gildas N'ZOUBA
Speaker
Gildas N'ZOUBA
Directeur Zone Côte d’Ivoire & Directeur Général des sociétés SUNU Assurances Côte d’Ivoire
Groupe SUNU
Speaker
Florence BOUPDA
Global Sector Manager, Financial Institutions Group (FIG), Banque et Assurance
IFC
Baghayo SAQWARE
Chairperson
Baghayo SAQWARE
Commissaire et Directeur Général
Autorité de régulation des assurances de Tanzanie
Jean KACOU DIAGOU
Chairperson
Jean KACOU DIAGOU
Fondateur & Président
Groupe NSIA

Conversation With | Comment construire des licornes africaines d'envergure mondiale ?

Président du groupe Access Bank, Aigboje Aig-Imoukhuede, a déclaré en septembre que si l'Afrique aspire à attirer de grands investisseurs. Elle devra compter sur émergence d' entreprises trés attractives et à forte valeur ajoutée sur lesquelles ces mécénes pourront investir à l'instar du pari gagnant de Warren Buffet avec Apple, « nous devons construire nos propres gazelles et licornes ». Dans une interview exclusive, M. Aig-Imoukhuede évoque l'infrastructure politique et financière nécessaire pour que les entreprises africaines puissent exceller au niveau mondial.

Aigboje AIG-IMOUKHUEDE
Speaker
Aigboje AIG-IMOUKHUEDE
Président
Access Holdings and Coronation Group

Panel des Gouverneurs de Banques centrales | vers un paysage financier consolidé qui favorise la croissance

De nombreux marchés regorgent de petits acteurs qui manquent de moyens pour financer des projets complexes essentiels à la croissance. Désireux d’accélérer la consolidation du secteur, le Nigeria et le Kenya proposent de décupler les exigences de fonds propres. Dans d’autres pays des initiatives similaires voient le jour plus timidement. Bien qu’une réglementation plus rigoureuse pourrait renforcer la stabilité, elle risque néanmoins de réduire les prêts aux PME à court terme et de provoquer une compétition pour le capital, affectant les profits du secteur. Comment les Banques centrales peuvent-elles favoriser l'émergence d'institutions financières africaines bien capitalisées, capables de développer les économies et de lever des capitaux internationaux ? 

Points clés :
 

  • Comment les Banques centrales peuvent-elles harmoniser entre elles les exigences capitalistiques ?
  • Risk based capital ou augmentation du capital minimum : quelle approche protège le mieux les systèmes financiers ?  
  • Fintechs et néobanques : faut-il développer des cadres réglementaires spécifiques en matière d'adéquation des capitaux pour les grands acteurs ?
Ramah NYANG
Moderator
Ramah NYANG
Journaliste
CGTN/Bloomberg
Jean-Claude Kassi BROU
Speaker
Jean-Claude Kassi BROU
Gouverneur
BCEAO
Aivo ANDRIANARIVELO
Speaker
Aivo ANDRIANARIVELO
Gouverneur
Central Bank Madagascar

Cérémonie de Clôture