De nombreux marchés regorgent de petits acteurs qui manquent de moyens pour financer des projets complexes essentiels à la croissance. Désireux d’accélérer la consolidation du secteur, le Nigeria et le Kenya proposent de décupler les exigences de fonds propres. Dans d’autres pays des initiatives similaires voient le jour plus timidement. Bien qu’une réglementation plus rigoureuse pourrait renforcer la stabilité, elle risque néanmoins de réduire les prêts aux PME à court terme et de provoquer une compétition pour le capital, affectant les profits du secteur. Comment les Banques centrales peuvent-elles favoriser l’émergence d’institutions financières africaines bien capitalisées, capables de développer les économies et de lever des capitaux internationaux ? 

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