Le marché africain des paiements digitaux connaît une croissance rapide, avec 750 millions d’utilisateurs et un chiffre d’affaires passant de 3,5 à 20 milliards de dollars d’ici 2025. Cependant, de nouvelles réglementations récentes menacent l’écosystème fintech. Les amendes du Kenya en matière de protection des données risquent de limiter l’accès aux données transfrontalières, réduisant la compétitivité des fintechs locales. En parallèle, la taxe nigériane sur les paiements électroniques et les lois sud-africaines sur la protection des consommateurs pourraient freiner l’innovation. Face à cet environnement de plus en plus contraignant, les dirigeants du secteur avertissent : la réglementation actuelle n’est pas seulement un obstacle mais une barrière à la survie. Les fintechs africaines sauront-elles s’adapter ou sont-elles à un point de rupture ?
Points clés :
- Comment concilier conformité stricte des données et besoin d’innovation agile?
- Quelles pratiques règlementaires pour attirer les investisseurs internationaux vers les paiements mobiles ?
- Quels enseignements tirer des partenariats réussis entre gouvernements, institutions financières, fintechs et opérateurs mobiles ?