En juillet, le magnat des affaires Aliko Dangote a averti qu’« aucune croissance n’aura lieu » au Nigeria avec des taux d’intérêt à un niveau record de 26 %. Alors que les taux directeurs ont atteint cette année des sommets historiques, les banques centrales africaines n’ont pas suivi le cycle mondial d’assouplissement monétaire, préférant maintenir ou augmenter les taux. Pourquoi les banques centrales maintiennent-elles des politiques monétaires qui nuisent à l’accès au crédit des PME ? Quand et dans quelle mesure prévoient-elles ajuster les taux directeurs pour stimuler l’économie réelle ?
Points clés :
- Pourquoi dans de nombreux pays africains les banques centrales ont-elles du mal à contrôler l’inflation ?
- Les politiques de garantie du crédit et autres mesures de soutien vont-elles assez loin pour soutenir l’agriculture et les micro-entreprises ?
- Exigences de capital plus élevées des banques commerciales : le recours à l’emprunt auprès des banques centrales sera-t-il une option à des taux repo attractifs ?