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L’avenir de l’Afrique repose sur deux transitions profondément interconnectées : le passage à une énergie bas-carbone, abordable et accessible, et le développement d’une agriculture productive et résiliente. Pourtant, le financement de ces priorités par les canaux traditionnels s’est trop souvent révélé insuffisant — trop lent, frileux et souvent déconnecté des réalités locales.

Face à l’urgence, les institutions financières africaines impliquées dans ces deux secteurs clés doivent adopter une approche nouvelle : fusionner les sources de capital, redistribuer les risques, et repenser les mécanismes de tarification. Les structures de financement patient et mixte ont démontré leur efficacité dans la mobilisation de capitaux privés. Parallèlement, un alignement institutionnel et une compréhension fine des spécificités financières africaines sont depuis longtemps reconnus comme des conditions essentielles à la réussite de ces projets.

Mais quelles seront les conditions concrètes pour qu’une telle architecture financière s’impose durablement à l’échelle du continent ?

Points clés :

• Profils de risque sectoriels : Comment des outils comme la couverture du risque de change ou les garanties de performance peuvent-ils répondre aux longs délais des projets énergétiques et à la saisonnalité des flux de trésorerie agricoles ?
• Agriculture climato-intelligente : Comment le financement mixte peut-il renforcer des chaînes de valeur agricoles résilientes — de l’irrigation solaire au stockage frigorifique — tout en garantissant un crédit abordable pour les petits exploitants ?
• Tarification différenciée : Quels modèles tarifaires permettraient de concilier accessibilité pour les utilisateurs et rentabilité pour les investisseurs dans les marchés de l’énergie et de l’agriculture ?