Avec 16 pays enclavés, l’Afrique doit impérativement investir dans les corridors commerciaux reliant l’intérieur du continent aux ports maritimes. Ces infrastructures sont coûteuses – le corridor de Lobito, par exemple, nécessite jusqu’à 2,3 milliards de dollars – et l’intégration des routes commerciales intra-africaines aux marchés mondiaux reste complexe. Pourtant, des modèles innovants de financement mixte émergent, comme le projet de 157 millions d’euros de la BAD pour moderniser les liaisons routières entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Les ports marocains de Tanger Med et Nador West Med deviennent aussi des portes d’entrée stratégiques vers les corridors intérieurs. Comment les gouvernements, bailleurs de fonds et investisseurs peuvent-ils financer ces axes tout en définissant cadres réglementaires, accords transfrontaliers et modèles de gouvernance 

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