En 2024, l’Afrique a représenté moins de 1 % des émissions mondiales d’obligations vertes, sociales et durables (GSS), avec un volume en recul à 1,35 milliard USD. Si le Maroc a émis sept green bonds et le Gabon un debt-for-nature swap innovant, la majorité des opérations restent ponctuelles, peu reproductibles, et déconnectées des stratégies de financement du développement. Les GSS restent marginales, et peinent à mobiliser l’épargne institutionnelle domestique, freinées par l’absence de taxonomie régionale, la volatilité du change et un manque d’incitations. Comment structurer une offre à grande échelle, adaptée aux priorités nationales et aux besoins réels du continent ?
Points clés :
- Zones côtières, ports, adaptation, social, comment structurer des instruments adaptés aux risques climatiques spécifiques (au-delà des seuls green bonds) ?
- Quel rôle pour la finance islamique – notamment via les green sukuk – dans le financement d’infrastructures climato-compatibles ?
- Quels mécanismes d’incitation (garanties, incitations fiscales, standardisation) et quelle stratégie pipeline pour dépasser les projets pilotes ?