Les banques panafricaines pourraient s’imposer comme principales correspondantes bancaires pour le commerce intra-africain et les exportations vers le continent, aujourd’hui dominés par les acteurs internationaux. Mais elles sont pénalisées par l’insuffisance de leurs réserves de change et la faiblesse de leurs notations de crédit, ainsi qu’une perception du risque défavorable. Alors que les banques locales pénètrent peu à peu les centres financiers mondiaux, sont-elles en mesure de jouer un rôle plus important dans le financement du commerce sans dépendre excessivement des IFD ? Quelles leçons peuvent-elles tirer de l’expérience des banques asiatiques dans le domaine ?
Points clés :
- Confiance et gouvernance : quels freins les banques africaines doivent-elles lever pour devenir des correspondants de référence pour les exportateurs mondiaux ?
- Finance intégrée et offres numériques innovantes : quelles solutions pour faire des banques locales des acteurs de premier plan ?
- Comment surmonter les lacunes en matière de garanties des PME et de données de crédit pour permettre aux banques africaines de dominer le financement du commerce transfrontalier ?