Programme
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(GMT)Titrisation dans l'UEMOA : enseignements de l'année 2023 et perspectives d'avenirSalle SHILLING (Tent)
Participation en s’inscrivant via l’appli AFIS ou sur invitation.
Plateforme unique d’échanges, Le FORUM DE LA TITRISATION EN ZONE UEMOA ET EN AFRIQUE a pour vocation de promouvoir la titrisation comme instrument de financement alternatif et complémentaire de l’économie, tout en saisissant les innovations techniques et financières.
Après une année 2023 riche en transactions emblématiques, cet événement sera une occasion unique de partager des expériences mais aussi d’échanger sur les perspectives et les défis de la titrisation dans la zone UEMOA et en Afrique. Il s’adresse à l’écosystème de la Titrisation, à savoir les sociétés de gestion de fonds communs de titrisation de créances (FCTC), les régulateurs, les sociétés de bourse et les institutions de financement du développement, ainsi que l’ensemble des initiateurs, bénéficiaires et intermédiaires opérationnels, banques et compagnies d’assurance.
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(GMT)STRATEGIC ROUNDTABLE | Bâle III : Comment l’Afrique peut-elle tracer sa propre voie ?Salle KWANZA #3 Roundtable
Participation en s’inscrivant via l’appli AFIS ou sur invitation. Discussion en anglais.
La mise en œuvre des cadres réglementaires et prudentiels internationaux dans les banques africaines a été critiquée pour sa lenteur et son insuffisance. En 2023, seules l’Afrique du Sud (seul membre africain du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire ) et l’Égypte ont totalement mis en place les dispositions de Bâle III, tandis que très peu de pays ont l’intention d’arriver à ce degrés de conformité dans un avenir proche. Bien qu’il y ait un consensus sur le caractère inévitable de l’implémentation de Bâle III, certains acteurs clés du secteur ont souligné le besoin d’un cadre panafricain nécessitant des adaptations spécifiques. Cette table ronde réunissant des banques commerciales et des représentants des gouvernements discutera sur les dispositions et les moyens qui permettront la construction d’un tel cadre.
Points de discussion
- De 2022 à 2023 : Quel état des lieux de l’adoption de Bâle I, II, III sur les banques et les économies africaines ?
- Pondération des risques dans les secteurs prioritaires, critères d’éligibilité aux liquidités, calibrage des limites de concentration : Quelles sont les principales adaptations nécessaires ?
- Quel type de cadre réglementaire pourrait accélérer et harmoniser ces adaptations ?
Invité d'honneurPaula LEYNES
Regional Industry Manager, FIG Africa Upstream and Advisory, Eastern and Southern Africa, IFC -
(GMT)CONVERSATION WITH | Quelle prochaine étape pour les investissements de la Silicon Valley dans les fintechs africaines ?
Mareme Dieng supervise les activités dans la région Afrique de 500 Global (2,7 milliards de dollars d’actifs sous gestion au niveau mondial), une des sociétés de capital-risque les plus influentes de la Silicon Valley. Le groupe a investi dune valeur d’un milliard de dollars dans 49 entreprises africaines , dont la fintech nigérianne Chipper Cash, et détient des participations dans plus de 100 entreprises africaines, telles que les fintechs SweepSouth (Afrique du Sud), MaxAB (Égypte), Asaak (Ouganda) et KaliSpot (Sénégal). Dans son dernier un rapport intitulé “Global Rise Report”, 500 Global place le Nigeria et l’Égypte parmi des 30 économies en développement avec le meilleur potentiel de pénétration des entreprises et de progrès technologiques. Dans un entretien exclusif, la ressortissante sénégalaise évoquera les nouvelles orientations de 500 Global en matière d’investissements en Afrique et l’impact du ralentissement économique mondial sur le financement des fintechs.
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(GMT)STRATEGIC ROUNDTABLE | Agritech : la révolution tant attendue de l’agrofinance africaine ?Salle PULA #1 Roundtable
Participation en s’inscrivant via l’appli AFIS ou sur invitation. Discussion en anglais.
En dépit de ses vastes terres arables l’Afrique demeure la région la plus touchée par l’insécurité alimentaire alors qu’elle pourrait doubler sa productivité en pratiquant une agriculture intensive. Or grâce aux progrès de l’agritech (agents communautaires connectés, géocartographie, surveillance par satellite et numérisation des flux financiers), des équipements et de l’assurance agricoles ainsi que de he :ll il est désormais possible de réduire considérablement les risques inhérents aux petites exploitations. Mais comment lever les freins et permettre à l’agrofinance de capitaliser sur l’agritech pour financer le secteur ? Cette table ronde à huis-clos réunissant des banques commerciales, assurances, membres de gouvernements et instituts de financement du développement examine comment l’agritech peut transformer le financement de l’agriculture en Afrique.
Points de discussion :
- Innovation : l’agritech, tout comme le mobile money pour l’inclusion financière, jouera-t ’elle un rôle crucial dans la sécurité alimentaire ?
- Comment la technologie peut-elle réduire le coût de service et atténuer les risques de crédit ?
- Stimulation de la croissance : quels partenariats innovants mettre en place pour développer l’agrofinance et renforcer la sécurité alimentaire ?
- Atténuation des risques liés à l’agrofinance : rôle des décideurs politiques et des gouvernements ?
ModérateurRiadh NAOUAR
Directeur, FIG Afrique Amont et Conseil, Afrique de l'Ouest, Centrale et du Nord, IFC -
(GMT)PANEL Disrupters Club | Fintechs : Des partenariats bancaires avancés pour prolonger l’âge d’or ?
Effondrement de la Silicon Valley Bank, manque de liquidités, renforcement réglementaire : autant de signaux de la fin de l’âge d’or des fintechs africaines, qui pâtissent également d’une baisse de financement de 64 % en glissement annuel au premier semestre 2023. Des partenariats bancaires avancés dans les domaines des paiements, de l’open banking, de l’identification numérique, de la blockchain et des crédits personnel et corporate pourraient toutefois leur donner un nouvel élan. Mais avec le développement de capacités et la création de super-applications en interne, dans quelle mesure les banques commerciales auront-elles besoin des fintechs pour leur intégration verticale ? Quelles innovations ces dernières pourront-elles proposer pour développer leurs partenariats bancaires ?
Points de discussion
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Expérience client et IA : à quoi l’avenir des partenariats bancaires des fintechs ressemble-t’il ?
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Entre coopération et concurrence : des fintechs moins attrayantes pour les banques ?
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Partenariats, prise de participation, co-innovation : quels modèles pour établir des partenariats gagnant-gagnant ?
ExpertMayowa KUYORO
Associée et responsable de la Fintech et des paiements pour l'Europe de l'Est, le Moyen-Orient et l'Afrique , McKinsey & CompanyIntervenantCina LAWSON
Ministre de l'Economie Numérique et de la Transformation Digitale, République Togolaise -
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(GMT)PANEL | Open finance : Créer plus de valeur grâce au big dataSalle SHILLING (Tent)
En mars dernier, le Nigeria mettait en place la première règlementation d’Afrique en matière d’open banking suite à l’adoption croissante des API ouvertes par les banques commerciales. Lutte contre la fraude, décisions de crédit accélérées, nouveaux produits personnalisés : les partenariats open finance se multiplient. En dehors du Nigeria cependant, certaines banques rechignent à ouvrir leurs API en raison de l’opacité réglementaire. A l’inverse, le rejet d’une proposition visant à centraliser et à contrôler l’accès aux API bancaires ouvertes au Nigéria montre que les réglementations peuvent aller trop loin. Le cloisonnement et la sous-exploitation des données bancaires et de mobile money, des métadonnées et des documents physiques causés par les partenariats individuels multiples soulèvent aussi des inquiétudes. Comment optimiser l’utilisation des données à l’ère de l’open finance ?
Points de discussion
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Centralisation des données et des API ouvertes : processus à adopter ou frein à l’innovation ?
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Services financiers personnalisés : quels nouveaux produits contribueront à la performance financière du secteur ?
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Exploitation des données : comment l’IA peut-elle dynamiser l’Open finance ?
IntervenantEl Mehdi EL JAIR
CTO régional pour les services financiers, Huawei Northern Africa Enterprise -
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(GMT)CONVERSATION WITH | Dr. Herbert Wigwe, CEO, Access Holdings
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(GMT)STRATEGIC ROUNDTABLE | Instruments financiers sophistiqués : nouvelle source de financement prometteuse ?Salle KWANZA #3 Roundtable
Participation en s’inscrivant via l’appli AFIS ou sur invitation. Discussion en anglais.
L’Afrique est confrontée à un manque de financements sans précédent, à des taux d’intérêt plus élevés et à une pression accrue sur les taux de change. Le secteur privé éprouve également d’énormes difficultés à émettre des titres sur les marchés secondaires. En dépit des 1 600 milliards $ supplémentaires necessaires d’ici 2030 pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD), les entreprises n’exploitent pas encore suffisamment les produits financiers sophistiqués tels que les obligations vertes, la titrisation et les fonds d’investissement. Les solutions proposées par les acteurs régionaux ne répondraient pas pleinement aux besoins des acteurs économiques ou aux caractéristiques des financements demandés. Cette table ronde réunissant acteurs du marché des capitaux et DFI discutera des solutions à mettre en place pour mieux répondre aux besoins du secteur privé.
Points de discussion :
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Comment éliminer les obstacles qui limitent le développement de nouveaux produits financiers structurés ou sophistiqués par les acteurs locaux ?
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Quel cadre légal et réglementaire mettre en place pour rassurer l’ensemble des acteurs locaux ?
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Comment soutenir l’écosystème et les acteurs régionaux pour qu’ils comprennent et adoptent ces produits ?
Invité d'honneurFrancis MALIGE
Directeur Général, Chef du groupe des Institutions Financières, Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) -
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(GMT)PANEL NIGERIA | Industrie financière nigériane : à l’aube d’un destin panafricain ?
Les institutions financières du Nigeria sont bien positionnées pour renforcer leur présence panafricaine, des acteurs tels qu’Access Bank ayant déjà élargi leur empreinte en Afrique francophone. Le secteur bancaire nigérian a récemment dû faire face à l’inflation, à des exigences en matière de reserves de liquidités qui ont rogné les bénéfices ainsi qu’à un régime de change dirigé. Cependant, un retour à l’orthodoxie économique de la banque centrale du Nigeria, l’unification des taux de change et une politique monétaire bien définie ont entraîné d’importants afflux de capitaux. Le Nigeria peut-il désormais capitaliser sur le départ des groupes bancaires internationaux pour se positionner en tant que hub financier international pour le continent ?
Points clés :
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Une présence grandissante : quelles opportunités s’offrent aux banques nigérianes pour étendre leur influence tant à l’échelle régionale qu’internationale ?
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Open banking, IA, fintech : comment le Nigeria peut-il aller plus loin dans la diffusion de bonnes pratiques à travers l’Afrique ?
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Financement du commerce et crédit à l’exportation : quel appui le secteur financier nigérian peut-il fournir aux banques du continent ?
IntervenantDahlia KHALIFA
Directrice régionale, Afrique centrale et Afrique de l'Ouest anglophone , IFC -
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(GMT)STRATEGIC ROUNDTABLE | Women In Finance: Libérer les potentiels - atteindre la parité pour les investissements dans les start-upsSalle DIRHAM #2 Roundtable
Participation en s’inscrivant via l’appli AFIS ou sur invitation. Discussion en anglais.
Les startups dirigées par des femmes reçoivent moins de 3 % des investissements en capital-risque. Les entreprises fondées par des femmes, en particulier celles qui sont appuyées par des investisseurs en capital-risque féminins, font face à des défis majeurs pour obtenir un financement supplémentaire. De plus, il y a un notable déséquilibre dans la répartition des capitaux, avec moins de 20 fonds gérés par des femmes dans l’ensemble de l’Afrique. Bien que des fintechs dirigées par des femmes telles que Klasha et Ejara aient rompu avec les conventions en introduisant des innovations comme les paiements transfrontaliers numériques sur le marché, les entrepreneures continuent de se heurter à des préjugés profondément enracinés et à des inégalités structurelles. Une table ronde réunissant des fintechs, des institutions de financement du développement (DFI) et d’autres investisseurs se penchera sur la façon d’améliorer l’accès au financement et de libérer le vaste potentiel des entreprises dirigées par des femmes.
Points de discussion
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Investissement avec une perspective de genre: Comment intégrer une analyse de genre plus délibérée dans le processus de prise de décision en matière d’investissement?
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Quels obstacles les femmes ont-elles rencontrés pour attirer des investissements et comment peuvent-ils être surmontés ?
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Compétitions de présentation, accès aux investisseurs providentiels et aux hubs et incubateurs fintech: Comment accroître la visibilité des entreprises dirigées par des femmes?
ChairMazamesso ASSIH
Ministre Chargée de l'Inclusion Financière et de l'Organisation du Secteur Informel, République TogolaiseInvité d'honneurYenita BAMBA
Directrice Régional Entreprises et Marchés Financiers, Afrique centrale et de l'Est, Société Générale -
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(GMT)PANEL | Assurance : Comment mieux absorber les risques pour préserver la rentabilité ?Salle SHILLING (Tent)
Malgré une croissance à deux chiffres du chiffre d’affaires des assureurs en Côte d’Ivoire et en Égypte au premier semestre 2023, les événements climatiques extrêmes affectent la rentabilité du secteur de l’assurance non-vie en Afrique et font grimper les coûts de réassurance. Ces conditions météorologiques sans précédent observées depuis début 2022 s’ajoutent aux défaillances du réseau électrique, à la concurrence accrue de l’insurtech, aux nouveaux régimes de capital basés sur le risque et à la pression pour se conformer à la nouvelle norme comptable (IFRS 17). Les bouleversements climatiques ne s’étant pas encore traduits par une augmentation de la souscription d’assurance, le secteur sera-t-il contraint de redéfinir les politiques de couverture et d’augmenter les primes, ou certains risques climatiques pourraient-ils être transférés aux marchés de capitaux ?
Points de discussion
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Inondations et sécheresses : revoir les clauses d’exclusion et les primes sans affaiblir la couverture
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Capital basé sur le risque : comment la réglementation devrait-elle adapter les exigences en matière de fonds propres face à l’escalade des risques ?
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Titres assurantiels (ILS) et obligations catastrophes : quelles possibilités de transfert des risques vers les marchés de capitaux locaux et internationaux ?
IntervenantAlain KANINDA
Directeur Général, Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA)IntervenantKen AGHOGHOVBIA
Directeur Général Adjoint, Chef des Opérations, African Reinsurance Corporation -
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(GMT)Side Event PAPSS sur le théme "Faciliter les paiements transfrontaliers en Afrique grâce au PAPSS"Salle NAIRA
Participation en s’inscrivant via l’appli AFIS ou sur invitation.
Le Pan-African Payment & Settlement System- (PAPSS) organise une discussion privée sur la facilitation des paiements transfrontaliers en Afrique. Le PAPSS permet la circulation efficace de l’argent en toute sécurité à travers les frontières africaines, en minimisant les risques et en contribuant à l’intégration financière dans les régions.
Lors de cette rencontre exclusive, le PAPSS dévoilera également le « Africa Trade Gateway », une plateforme Internet en pleine expansion dédiée à la promotion du commerce international sur le continent africain.
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(GMT)STRATEGIC ROUNDTABLE | Repenser les PPP pour combler le déficit de financement des infrastructuresSalle PULA #1 Roundtable
Participation en s’inscrivant via l’appli AFIS ou sur invitation. Discussion en anglais.
Face aux besoins énormes de financements du développement dans les pays africains estimés à 100 milliards de dollars par an par la BAD et en raison de l’insuffisance des ressources internes, des contraintes de sollicitation de l’aide publique au développement et les problèmes d’endettement, le secteur privé est de plus en plus sollicité pour participer au financement du développement, notamment dans le cadre du partenariat public-privé (PPP). Cependant, il existe des risques tant pour les Etats que pour le secteur privé dus à l’inefficacité de certains PPP. Cette table ronde réunissant financiers, représentants du secteur privé et gouvernements interroge sur le modèle de PPP le plus approprié mettre en place fin de combler efficacement et durablement ce déficit infrastructurel.
Point de discussion
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Quels sont les secteurs et cadres de politique générale propices à la mise en place efficace des PPP dans le contexte des pays africains ?
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Comment tirer avantage des PPP sans affaiblir les finances publiques, ni menacer la stabilité budgétaire et macro-économique ?
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Quels rôles peuvent jouer les bailleurs de fonds et autres partenaires aux développements dans le recours à ce mode de financement ?
Invité d'honneurMikael ZOURE
Responsable des Financements Structurés et des Multinationales, Coris Holding -
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(GMT)STRATEGIC ROUNDTABLE | Du crédit à l'épargne : développer une culture de la micro-épargne numériqueSalle DIRHAM #2 Roundtable
Participation en s’inscrivant via l’appli AFIS ou sur invitation. Discussion en anglais.
Les gouverneurs de banques centrales, présents à l’AFIS 2022, ont présenté la micro-épargne numérique comme le domaine d’innovation le plus intéressant de l’industrie financière africaine. Ces cinq dernières années, particuliers et PME d’Afrique subsaharienne se sont tournés vers les comptes d’épargne numériques, tandis qu’une minorité d’acteurs restent fidéles aux services des institutions financières traditionnelles. Alors que des organisations comme KCB (Goal Savings account) ont rejoint M-Pesa (M-Shwari et M-Koba), de nombreuses banques rechignent encore à sauter le pas. Les coûts élevés d’implémentation risquent d’être difficiles à couvrir compte tenu de la méfiance vis à vis des banques et la préférence pour le mobile-money et les modéles traditionnels d’épargnes. Cette table ronde réunissant banques, représentants de gouvernements, fintechs et IFD interroge l’émergence d’une culture de la micro-épargne numérique profitable aux économies locales.
Points de discussion
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Education financière, regain de confiance et solutions intégrés : quelle synergie d’actions pour mieux éduquer les consommateurs à l’épargne ?
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Soutenir la croissance locale: comment l’avénement d’une épargne collective numérique pourrait-elle dynamiser les économies locales?
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Incitations, récompenses et taux d’intérêt : comment combiner attractivité des offres et rentabilité commerciale ?
Invité d'honneurValens KIMENYI
Directeur du Développement et de l'Inclusion du Secteur Financier , National Bank of RwandaInvité d'honneurJean YENGA
Responsable du développement commercial Fintech, Afrique occidentale et centrale, Visa CEMEA, Visa -
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(GMT)PANEL | Un prêt en 10 secondes : L’innovation et l’IA au service des MPME
Les banques commerciales, les institutions de microfinance et les acteurs de l’argent mobile espèrent révolutionner le secteur de la finance pour les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) grâce à des innovations telles que les données alternatives analysées par l’IA et le machine-learning pour accorder un crédit en quelques secondes. Cependant, tout en offrant des solutions bancaires plus rapides, plus transparentes, plus faciles et mieux adaptées aux clients des MPME, ces méthodes reposent sur l’expertise technique interne des banques et sur des partenariats de données parfois délicats qui pourraient entraîner des problèmes de confidentialité et décrédibiliser de l’usage de l’IA intégrée. Quelles sont les conditions requises pour devenir un leader dans les financements innovants des PME ?
Points de discussion
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Créances douteuses, rentabilité bancaire et accès des MPME au crédit : l’IA et les données alternatives ont elles faits leur preuve ?
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Renforcer les ensembles de données : comment mettre en place des partenariats solides et combler les lacunes en matière de données ?
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Respect de la vie privée, prévention de la discrimination : dans quelle mesure la réglementation existante est-elle adaptée ?
ExpertRiadh NAOUAR
Directeur, FIG Afrique Amont et Conseil, Afrique de l'Ouest, Centrale et du Nord, IFC -
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(GMT)PANEL | Structures de défaisance et titrisation des NPL: Une bouée de secours pour les banques ?Salle SHILLING (Tent)
Les prêts non performants (NPL) des banques commerciales ont augmenté de 5,5 % en glissement annuel au Maroc en 2022. D’autres pays africains sont également confrontés à cette hausse des NPL avec des ratios atteignant 21% en Angola et 11% au Kenya des suites de l’inflation. En Europe, la titrisation des NPL, soit leur vente à des investisseurs, et les structures de défaisance (entités juridiques rachetant des actifs risqués) ont été très efficaces pour délester les banques de leurs actifs toxiques, notamment en Espagne et en Italie. Malgré quelques tentatives au Nigeria par exemple avec l’AMCON, ces dispositifs restent limités en Afrique, notamment en raison d’une réglementation restrictive et du manque d’appétit des investisseurs. Alors que le Maroc va créer le premier marché secondaire des créances douteuses en Afrique, comment les banques peuvent-elles capitaliser sur ces outils de réduction des risques ?
Points de discussion
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Titrisation et structures de défaisance : quelles structures et garanties idoines pour attirer les investisseurs ?
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Marché secondaire des créances douteuses : quels ajustements réglementaires pour soulager les banques ?
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Quelles justes valeurs pour les NPL en l’absence de données historiques ?
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(GMT)CONVERSATION WITH | L'avenir des cryptomonnaies en Afrique
L’entrepreneur américain spécialisé dans la tech Chris Maurice dirige Yellow Card, la plus grande bourse de crypto-monnaies centralisée d’Afrique (1,4 million d’utilisateurs et 1,75 milliard $ de transactions depuis son lancement en 2019). Avec le soutien de la société Block fondée par Jack Dorsey, Yellow Card défie la finance traditionnelle en promettant aux Africains des transferts de fonds internationaux plus rapides et moins chers, ainsi qu’une plateforme pour échanger des bitcoins et d’autres crypto-monnaies. Dans un entretien avec Mamadou Toure, fondateur et CEO du Groupe Ubuntu, M. Maurice examinera les perspectives des crypto-monnaies en Afrique dans le sillage de la chute de FTX et des réglementations imminentes sur les actifs virtuels.
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(GMT)CONVERSATION WITH | Nouveau chapitre : stratégie des telcos dans les services financiers
Serigne Dioum, CEO du groupe MTN Fintech (MoMo, assurance, prêt de temps d’antenne et e-commerce), dirige un catalyseur important de l’inclusion financière en Afrique. Avec 60,5 millions d’utilisateurs de MoMo et 135,2 milliards $ (+61,6%) de transactions au premier semestre 2023, l’activité fintech de l’opérateur basée à Johannesburg explore désormais de nouveaux partenariats pour renforcer sa collaboration historique avec Mastercard, qui a considérablement accéléré les activités de transfert d’argent de MTN. Dans une interview exclusive, M. Dioum aborde les orientations futures de MTN et d’autres opérateurs de télécommunications dans les services financiers, allant des API ouvertes à l’insurtech et aux paiements.
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(GMT)PANEL Gouverneurs de Banque Centrale | Unions monétaires : l’avenir de l’Afrique est-il en train de se jouer ?
Les banques centrales africaines sont au cœur d’un débat politique crucial pour l’avenir monétaire du continent. D’un côté, le bloc élargi des BRICS, sous l’impulsion de l’Egypte et de l’Ethiopie, privilégie la dédollarisation via l’accroissement des échanges en monnaie locale ou une monnaie d’échange commune. De l’autre côté, les nations africaines sont encouragées à former une union monétaire dans le cadre de l’AfCFTA. Celle de l’Afrique de l’Est, initialement prévue en 2024, est désormais envisagée pour 2031, tandis-que le président kenyan William Ruto a proposé en juin une monnaie africaine unique, idée qualifiée « d’impossible » par le directeur de la banque centrale d’Afrique du Sud. Dans ce contexte, quelle forme d’union monétaire et de stratégie de monnaie de réserve ou d’échanges commune renforcera la position économique de l’Afrique ?
Points de discussion
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Nationale, commune à l’Afrique, régionale ou BRICS : quelles stratégies monétaires pour prospérer ?
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Union monétaire : comment résoudre le problème de la convertibilité des monnaies nationales ?
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Des taux d’intérêt élevés et divergents pourraient-ils freiner l’évolution vers des monnaies unifiées ?
IntervenantJean-Claude Kassi BROU
Gouverneur, BCEAO (Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest) -